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Tout est politique. ISF : "Ceux qui vont payer, vont payer pour redistribuer aux plus riches" regrette Clémentine Autain

Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, était l'invité de Tout est politique, vendredi sur franceinfo. Elle est notamment revenue sur la suppression de l'ISF.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Clémentine Autain, le 20 octobre 2017. (FRANCEINFO)

La députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, était l'invité d'Olivier De Lagarde dans Tout est politique, vendredi 20 octobre sur franceinfo. Elle est revenue sur la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et son remplacement par un impôt sur la seule fortune immobilière (IFI).

Suppression de l'ISF : une redistribution pour les riches 

Les députés ont voté, vendredi 20 octobre, la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et son remplacement par un impôt sur la seule fortune immobilière (IFI). Une mesure qui est profondément injuste pour la députée. "Aujourd'hui, pour 1 000 grandes familles, 1 000 grands contribuables, ceux qui aujourd'hui payent l'ISF, on dégage 400 millions d'euros. Tout le budget est comme cela. L'ISF, la tax flat, on se rend compte qu'on va baisser les prestations sociales : les APL mais aussi les deux euros sur le forfait hospitalier journalier. Sans compter le manque à gagner sur les emplois aidés. Ceux qui vont payer, vont payer pour redistribuer aux plus riches qui n'en ont pas besoin."

Harcèlement : un flot de parole se libère 

Après les révélations sur le producteur hollywoodien Harvey Weinstein, un mouvement d'ampleur est né en France. Des centaines de femmes osent parler sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #balancetonporc pour dénoncer des cas d'agressions ou d'harcèlement dont elles ont été victimes. Pour Clémentine Autain, "on est devant un fait de société majeur, qui consiste tout simplement à libérer cette parole et de façon collective. J'insiste là-dessus, parce que nous n'arrivons à parler qu'a partir du moment où, vous avez vu, il y en a une qui commence alors une deuxième parle, une troisième et puis il y a un flot de parole qui se libère. Sans cette parole je crois qu'on ne peut pas prendre la mesure de la gravité, de l'ampleur du harcèlement, des agressions sexuelles, des viols en France et à travers le monde. Nous vivons une période décisive pour que recule ces violences. Vous savez, cette parole elle va aussi interroger un certain nombre d'hommes." 

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