T'as vu l'info ? Les fantômes de la droite resurgissent !
"Le Parisien" écrit mardi un long article sur les politiques de droite qui ont disparu de la circulation. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
J'ai une tête d’enterrement ce matin à cause d'un article déprimant dans Le Parisien : Les fantômes de la droite . C’est atroce. Olivier Beaumont, qui signe l’enquête, tient la liste de politiques de droite qui ont disparu de la circulation alors que l’an dernier, pour ne pas rater une seule interview, elles ou ils dormaient dans la loge de maquillage au bord des studios des télévisions ou dans les canapés des radios.
La victoire d’Emmanuel Macron et le désastre Fillonont fracassé la carrière de femmes et d’hommes de droite. Alors, on voit passer le fantôme de Benoist Apparu. Aucun jeu de mots du genre "Disparu/Apparu" ou "Tu l’as vu/Apparu" ne sera toléré. On n’est pas aux Grosses têtes ! Monsieur Apparu travaille chez Action Logement, groupe qui s’occupe de la participation des employeurs à l’effort de construction. Le fantôme de Luc Chatel et de ses frisettes passe aussi furtivement ; lui, il est désormais associé dans un fonds d’investissement dans les PME. Jean-François "chocolatine" Copé est cité, comme François Baroin. Là, c’est vraiment moche. Le Parisien a même oublié comment s’écrit son nom qui est orthographié François Barouin avec un "u" avant le "i". Tout ça pour nous dire - et c’est bien pire que la faute d’orthographe - que François Baroin a enregistré Les grands du rire avec Yves Lecoq !
"Phase post-traumatique"
Et puis il y a deux cas très inquiétants. D’abord Jérôme Chartier. Vous vous souvenez de ce grand gars, avec son faux air de Gregory Peck ? Il était conseiller spécial de François Fillon pendant la présidentielle. "Il s'voyait déjà en haut de l’affiche. En dix fois plus gros que n'importe qui son nom s'étalait. Il s’voyait déjà adulé et riche." Et bim ! Voici ce que dit un de ses proches au Parisien : "Il est encore en phase post-traumatique." On croirait qu’on parle du survivant d’un naufrage. "Il n’arrive pas à mettre des mots sur cette campagne." Bah c’est facile pourtant. La campagne de François Fillon était "nulle", "ratée", "foirée".
Deuxième victime. Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, NKM. Un "élu parisien qui l’a dernièrement croisée" ( ?) confie qu’elle cherche dans le privé et qu’elle donne des cours à Polytechnique. Mais c’est surtout la suite qui est effrayante : "La vie politique, elle s’en éloigne le plus possible pour ne pas replonger. C’est comme si on demandait à quelqu’un en cure de désintoxication de se prendre un rail. Elle évite." Tenez bon, Nathalie, ça va aller, on va vous sortir de là :
Le dicton du jour
À la Saint Quentin, sauvons les fracassés du scrutin.
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