Bruno Di Martino et Thomas Bruns, témoins et acteurs de la vie culturelle berlinoise
Berlin est la ville d'Allemagne qui compte six théâtres d'Etat, trois Opéra-orchestres symphoniques, 880 choeurs amateurs, 400 troupes de théâtres, 14 troupes de théâtres, 130 salles de cinéma et une vingtaine de musées...
C'est aussi la capitale européenne de l'électro. Pour évoquer cette aspect de la culture berlinoise, Bernard Thomasson a reçu vendredi l'artiste de français Bruno Di Martino et Thomas Bruns, musicien allemand.
"Berlin est venue à moi naturellement "
A Berlin, Bruno Di Martino - musicien, plasticien et sculpteur - avoue avoir produit énormément d'oeuvres : selon lui, 90 % de ses créations sont nées dans la ville d'ancienne Allemagne de l'Est, réputée grise et dans laquelle il a voulu jouer avec les couleurs qu'il affectionne.
"Je n'ai pas choisi cette ville , avoue l'artiste qui vit à Berlin depuis 1995. J'ai atterri ici par hasard (...) Je ne me suis pas dit que j'allais venir à Berlin pour créer. Cela est venu naturellement ."
Celui que certains appellent le "Arcimboldo contemporain " affirme être un rebelle : "Il faut l'être parce que cela donne envie de faire des choses, de se dépasser et de partir à l'aventur e."
Passionnés de musique contemporaine
Le plasticien français était accompagné de Thomas Bruns, musicien allemand et fondateur en 1988 - soit avant la chute du Mur - le Kammerensemble Neue Musik (KNM), un orchestre de chambre de musique contemporaine.
Celui qui s'intéresse de près à la musique contemporaine française regrette que celle-ci "ne soit pas connue et pas aimée en Allemagne ".
Les deux hommes ont évoqué ensemble la passion de la musique qui les lient, commentant la vie culturelle à Berlin et notamment la place prise par l'électro dans les clubs de la ville.
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