Comment les entreprises peuvent lutter contre les violences conjugales
Elles sont très rares, ces entreprises à s'être saisies de la violence faite aux femmes. C'est le cas de Kering, plus connue sous son ancien nom, Pinault-Printemps-Redoute. La première à s'être lancée dans cette cause, "parce qu'elle est un tabou et parce qu'elle est orpheline", Céline Bonnaire, de la Fondation Kering. Et aussi parce qu'avec 60% des salariés femmes, il y avait forcément de nombreuses femmes battues dans ses effectifs. Et en effet, l'intuition s'est avérée juste. "Il y a un mois nous avons fait une formation en Angleterre, il y avait douze personnes qui étaient formées dans la salle, et trois d'entre elles, au cours de la formation, ont déclaré être des victimes de violences conjugales ".
Ces violences, comment l'entreprise peut les détecter ? Les explications de Vincent Baholet, délégué général de la fondation Face, qui vient de réaliser une vaste étude sur la place de l'entreprise face aux violences faites aux femmes.
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