Tour de France : quand les cyclistes font la grève, au bord de la route, la CGT applaudit
Le peloton s'est arrêté quelques instants après le départ de l'étape de mardi à Redon pour exprimer son mécontentement après de nombreuses chutes. Et ça n'a pas échappé à Olivia Leray.
Vous n’avez pas pu passer à côté : début d’étape, mardi 29 juin entre Redon et Fougères, au moment du départ réel, le peloton duTour de France s’est arrêté symboliquement pour protester contre les conditions de sécurité du parcours et la multiplication des chutes début le début de la course. Une mini, mini, mini grève, en quelque sorte.
Sur la route, juste avant l’arrivée à Fougères, j’ai vu un stand rouge de la CGT et je n'ai pas pu m’empêcher d'aller leur parler pour voir ce qu'elle en pensait. "Ils ont raison, on leur impose des conditions de course infernales, me dit un des membres de la locale de Fougères. En tant que travailleurs, ils se défendent. Qu'ils viennent nous voir, on a des bulletins d'adhésion !"
Dans son histoire, le vélo a connu des mouvements plus durs, plus longs que celui de mardi. En 1978, les coureurs franchissent une ligne d’arrivée d'une étape du Tour de France à pieds à côté de leur vélo pour manifester contre un temps de récupération insuffisant, par exemple. En 1954, une étape du Giro a duré dix heures tant le peloton en grève était lent. On n'a jamais vraiment su contre quoi il se battait, en revanche.
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