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Nouveau monde. Non polluante, agréable à vivre... A quoi ressemblera la ville du futur ?

En 2030, l’espace urbain mondial aura triplé et les deux tiers de l’humanité vivront en ville. 

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un hôtel futuriste à Singapour. (GETTY IMAGES)

La ville du futur aura toutes sortes de défis à relever : congestion urbaine, réchauffement climatique, durabilité, sécurité, etc. Rêvons un peu…

Des transports rapides et non-polluants

En ce qui concerne les déplacements, dans la ville du futur, il y aura bien sûr d’avantage de transports en commun et ils seront confortables et sûrs. Il y aura aussi plus de transports partagés et autonomes (voitures, bus, trains). Les flots de passagers seront plus fluides, grâce à la reconnaissance faciale qui remplacera le ticket. Encore plus d’applications mobiles permettront de passer facilement d’un mode de transport à un autre (intermodalité). Ces transports seront interconnectés pour réduire les bouchons (en optimisant le trafic) et plus de sécurité (en évitant les risques de collisions).

Des transports volants feront leur apparition, pour la police et les pompiers dans un premier temps. Il y aura aussi des tunnels souterrains dans lesquels les voitures, posées sur des plateformes, seront propulsées à 200 km/h (Boring Company d’Elon Musk à Los Angeles). Bien sûr, pour le transport des marchandises, la ville sera truffée de robots, roulants ou volants, télécommandés ou autonomes.

Protégée contre la chaleur et pilotée par la donnée

Contre la pollution et le réchauffement climatique, il y aura des lampadaires ne s’allumant que la nuit, lorsqu’il y a des piétons sur les trottoirs, grâce à des capteurs de présence. Il y aura aussi des poubelles connectées qui préviennent les éboueurs lorsqu’elles sont pleines au lieu d’obliger les agents à effectuer des rondes chronophages inutiles. Contre la chaleur, les routes et les bâtiments seront recouverts de peinture anti-soleil capable de faire baisser la température de plusieurs degrés. Une recette simple et non technologique : il y aura plus de végétation pour rafraichir l’atmosphère, faire de l’ombre et absorber le CO2.

Enfin, bien sûr, la ville du futur sera pilotée par la donnée en temps réel avec de l’intelligence artificielle pour analyser et limiter la pollution, le trafic, etc. Tout cela soulève des questions : qui sera chargé de traiter les données de la ville du futur, à qui appartiendront-elles et seront-elles bien protégées ?

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