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Micro européen. Les violences et le ras-le-bol des policiers

De la Corse aux banlieues, la France connait des accès de violences. 15 jours après avoir été pris pour cible à Viry-Châtillon, les policiers ont manifesté cette semaine dans les rues, à Paris et en régions. Commentaires de Susanna Dorhäge, directrice de Zebra Productions, société qui produit des documentaires pour les medias allemands et de Paolo Levi, correspondant de l'agence italienne Ansa.

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des policiers encagoulés lors d'une manifestation non autorisée, jeudi 20 octobre, à Paris. (BERTRAND GUAY/AFP)

 Samedi dernier, à l'issue d'une manifestation, une cinquantaine de personnes ont pris la police à partie dans les rues de Bastia et ont provoqué des débuts d'incendie. Cette manifestation avait pour but de protester contre la condamnation à Paris de trois jeunes corses, pour un attentat commis en 2012 contre la sous-préfecture de Corte. Les peines prononcées de 5, 6 et 8 ans ont pu paraitre lourdes aux corses, d'autant que les trois condamnés avaient, au moment des faits, entre 18 et 20 ans. Ce qui est particulier à la Corse, ce sont les attaques des symboles de la République par les nationalistes et les réactions fortes à ces actions.

Des méthodes plus radicales

Les méthodes observées n'ont d'ailleurs rien à voir avec celles des indépendantistes de Catalogne, elles sont "plus directes et plus brutes", mais les responsables corses doivent aussi chercher l'équilibre pour ne pas "casser" avec la France.

Les deux invités reviennent aussi sur la colère des policiers qui a occupé une partie de l'actualité de la semaine. "On peut les comprendre" car dans les quartiers, ils n'ont plus le contact avec la population ; de plus, ils ont vécu de nombreuses pressions depuis l'attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, sans compter les agressions dont ils ont fait l'objet.

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