"Pas de vagues" : engrenage fatal au collège

Les sorties cinéma de la semaine avec Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : "Pas de vagues" de Teddy Lussi-Modeste et "Le Jeu de la reine" de Karim Aïnouz.
Article rédigé par Thierry Fiorile, Matteu Maestracci
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Julien (François Civil) dans "Pas de vagues"de Teddy Lussi-Modeste. (AD VITAM)

 Dans Pas de vagues de Teddy Lussi-Modeste, Julien, François Civil, jeune prof motivé, bien décidé à ne pas laisser ses élèves tomber dans la facilité, est aussi naïf. Il ne voit pas venir la jalousie des cancres, et surtout qu'en faisant une remarque liée à son cours, une élève le prend pour une tentative de séduction.

Dénonciation à la hiérarchie du collège, réactions en chaîne de la classe, menaces de mort du grand frère et lâchage total des collègues, l'engrenage est aussi rapide que terrifiant. Ce cauchemar, Teddy Lussi-modeste l'a vécu lui-même, dans un établissement de Seine-Saint-Denis. Après La salle des profs de l'allemand Ilker Catak, toujours en salles, la crise du système scolaire s'impose au cinéma.

Le Jeu de la reine de Karim Aïnouz

C'est le portrait de Catherine Parr, sixième et dernière femme du roi Henri VIII, pendant que ce dernier est au combat avec son armée, elle est provisoirement nommée régente, et tente, par le biais de ses croyances protestantes, d'influencer les conseillers de son mari.

Mais Henri VIII revient. Il est de plus en plus malade et paranoïaque, et va donc s'engager une course contre la montre pour sa propre survie, avec là encore tous les aspects de mise en scène d'un vrai thriller psychologique. Si le réalisateur prend de larges libertés avec l'Histoire, il est resté fidèle à l'apport de Catherine Parr à la réforme de l'Église anglaise en Église anglicane.

 

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