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"Énergie", à l'heure du plan de sobriété pour l'hiver

Le gouvernement a annoncé cette semaine son plan de sobriété énergétique pour l'hiver. Les professions de l'hôtellerie-restauration et les métiers de bouche sont grands consommateurs d'énergie.

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Que ce soit au gaz ou à l'électricité, les restaurants voient leur note d'énergie s'envoler. (VANESSA MEYER / MAXPPP)

Comment faire face à l'explosion du coût de l'énergie quand on est un chef-cuisinier, un boucher, un hôtelier, pour qui l'électricité est souvent un poste important ? Dans un restaurant, la facture se monte déjà souvent à 10 ou 15%, et elle devrait vite grimper au-delà de 20% des dépenses mensuelles.

La période est d'autant plus critique qu'on sort à peine de la crise sanitaire, comme le constate Thierry Marx : "Il y a l'effet ciseau des remboursements des prêts garantis par l'Etat, et de ces nouvelles hausses, à la fois de l'énergie et des matières premières. C'est en quelque sorte devenu une double peine, et il risque d'y avoir de la casse."

Apprendre à gérer l'énergie

Les professionnels réclament donc une écoute de l'Etat, voire de décaler les remboursements des prêts liés au Covid, car le poids devient très lourd sur l'addition finale. Peut-être faudrait-il même mettre en place de nouvelles aides ?

Que ce soit le gaz ou l'électricité, les cuisiniers ont besoin de l'énergie au quotidien. "Moi j'aime la flamme, explique Thierry Marx. J'ai appris ainsi : le feu, le geste et le temps. Les anciens avaient l'habitude d'apprendre à gérer l'énergie, on baissait la flamme quand on allumait le four et l'inverse."

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