Paris 2024 : la transition au triathlon, "en gros, on va sauter du vélo"

À l'occasion des JOP de Paris 2024, des athlètes nous initient à un geste ou aux règles d'une discipline olympique. Dans cet épisode, Vincent Luis, médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo en 2021 raconte les très délicates et décisives transitions du triathlon.

Cédric Guillou

Radio France

Publié le 03/07/2024 15:55

Temps de lecture : 1min

La française Leonie Periault sur l'aire de transition du triathlon lors des épreuves tests des Jeux olympiques de Paris 2024. (GERMAIN HAZARD ROYAL SPARK / DPPI VIA AFP)

"La transition numéro 1, c'est l'étape entre la natation et le vélo" : Vincent Luis, médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo en 2021 raconte les très délicates et décisives transitions du triathlon. "L'important, c'est déjà de savoir où est son vélo, savoir se positionner dans le parc, poursuit-il. Puisque quand on arrive dans la natation, on vient de faire un effort pour une distance olympique qui est d'environ 16-17 minutes où on est pratiquement à fond du début à la fin. On passe de la position allongée à debout en plus. Donc, les repères ne sont pas forcément évidents".

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"Transition numéro 2 : on arrive du vélo et on part pour la course à pied, poursuit Vincent Luis. Pour être le plus rapide possible, on va laisser les chaussures de vélo sur le vélo. En gros, on va sauter du vélo, on va passer la jambe par-dessus la selle et avoir les deux jambes du même côté et puis descendre juste avant la ligne de descente qui est matérialisée au sol". Si un pied ne touche pas avant la ligne de descente, il y a une pénalité.

Pour être le plus efficace possible, Vincent Luis "aime bien enlever son casque au moment où il se baisse pour mettre (ses) chaussures". Celles-ci sont équipées de lacets élastiques : "On les enfile ultra rapidement. Ce n'est pas le meilleur maintient mais si la transition dure 5 secondes ou 15 secondes, c'est une course qui est gagnée ou une course où on n'est pas sur le podium."

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