Cet article date de plus de quatre ans.

Culture d'Info. Comment la mort de George Floyd à Minneapolis a frappé aussi le monde de la musique

Sa mort lors d'une interpellation par la police, lundi 25 mai, a déclenché une vague de colère et de manifestations violentes aux Etats-Unis. George Floyd était aussi une figure de la scène musicale de Minneapolis.

Article rédigé par franceinfo, Ersin Leibowitch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un manifestant à Minneapolis, devant une fresque à la mémoire de George Floyd, le 30 mai 2020 (KEREM YUCEL / AFP)

À Minneapolis, George Floyd travaillait comme agent de sécurité dans un bar de la ville. Mais ses amis le connaissaient aussi comme rappeur, sous le nom de Big Floyd. On l'entend notamment sur un morceau de son ami DJ Screw, Sittin' on top of the world.

Installé dans le Minnesota depuis 2014, George Floyd était orginaire de Houston, au Texas, où il appartenait à l'un des groupes de rappers les plus célèbres et les plus appréciés de la ville, la Screwed Up Click, également à l'origine d'un label, Screwed Up Records, et même d'un style de musique, le son "chopped and screwed" qui consiste à ralentir des chansons connues, pour en faire des instrumentaux, sur lesquels des rappers posent leur voix.

Le rap dénonce les violences policières et raciales

Ainsi, la mort de Big Floyd a touché de plein fouet la communauté musicale de Minneapolis, florissante depuis longtemps, et très mélangée, avant même les débuts d'un certain Prince, au début des années 80. De nombreux artistes locaux ont réagi à cette affaire, surtout beaucoup de membres de la communauté hip hop,  et pour cause : les violences policières et raciales sont des sujets phares dans le rap, depuis ses origines.

Ice Cube par exemple, l'un des très grands auteurs du rap gangsta, qui s'est exprimé ces jours-ci, racontait déjà cette même histoire avec le groupe NWA. Notamment sur le morceau Niggaz 4 life, sorti le 28 mai 1991 : 29 ans presque jour pour jour avant la mort de George Floyd.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.