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La violence contre les élus au Japon et au Canada

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par franceinfo - Karyn Nishimura - Justine Leblond
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des Japonaises prient devant un stand de fleurs, près du lieu des funérailles de l'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe, assassiné en pleine rue en juillet 2022. (MAXPPP)

Le gouvernement a présenté mercredi 17 mai son plan de lutte contre les violences faites aux élus. Selon le ministère de l'Intérieur, les violences physiques ou verbales à leur encontre ont augmenté de 32% en 2022. 2 265 plaintes et signalements ont été recensés. Ce fléau ne touche pas que la France. 

Des démissions en cascade au Québec

Au Canada, plus précisément au Québec, plus de 300 élus municipaux ont démissionné depuis un an et demi. La plupart après avoir subi des intimidations. Depuis la fin du mois d'avril, le gouvernement québécois diffuse une vidéo de sensibilisation auprès des citoyens et a créé un fond doté d'un million de dollars canadiens pour apporter notamment une aide psychologique ou juridique aux élus victimes de ces violences.

La sécurité des dirigeants politiques en débat au Japon

Le 8 juillet 2022, l'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe a été assassiné par arme à feu, en pleine rue alors qu'il prononçait un discours sur une petite estrade à Nara, une petite ville très calme. Dix mois plus tard, le 15 avril 2023, le Premier ministre en exercice, Fumio Kishida, a échappé de justesse à un attentat. Lui aussi s’apprêtait à prononcer un discours de soutien à un candidat local, dans un lieu public, accessible à tous, sans contrôle des sacs des individus présents. Cela relance le débat sur la sécurité des personnalités politiques alors que le Japon accueille les dirigeants du G7.

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