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Le brief politique. Face à Alain Juppé, la "méthode" Sarkozy critiquée

A trois semaines de la primaire à droite, Alain Juppé reste le favori des sondages. Certains lieutenants de Nicolas Sarkozy remettent en cause la stratégie de l'ancien chef de l'Etat.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le premier débat de la primaire de la droite le 13 octobre 2016 (MARTIN BUREAU / POOL)

Le 20 novembre, date du premier tour de la primaire de la droite et du centre, approche à grands pas. Les esprits s'échauffent, et Alain Juppé reste toujours en tête des sondages. Dans la dernière étude d'opinion en date, celle publiée dans le Journal du dimanche le 30 octobre, le maire de Bordeaux reste le candidat idéal en vue de l'élection présidentielle pour 39% des sympathisants de la droite et du centre, davant Nicolas Sarkozy (31%) et Bruno Le Maire (12%).

"Oui, Nicolas Sarkozy peut perdre, je l’ai toujours pensé", estime un élu Les Républicains (LR), membre du premier cercle des soutiens de l’ancien président. Une relation qui ne l’empêche pas de porter un regard très critique sur la "méthode Sarkozy".

Cet élu, sous couvert d'anonymat, pointe du doigt les sorties de son candidat lors des meetings, notamment l'épisode des "Gaulois". Lors d'un discours prononcé à Franconville (Val-d'Oise), lundi 19 septembre, Nicolas Sarkozy avait estimé qu'à partir du moment où l'on devient français, "l'on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois".

"Il faut arrêter avec les propos d’estrade repris sur toutes les télés", regrette ce même élu LR, qui a conseillé à Nicolas Sarkozy de faire davantage d’interviews dans la presse écrite pour mieux s’expliquer, et d'éviter les propos techniques lors des débats pour donner plus de profondeur à ses propos. Et concernant le deuxième débat, jeudi 3 novembre, il promet que Nicolas Sarkozy sera plus détendu que lors de la première confrontation, le 13 octobre sur TF1.

La note du brief

Un zéro pointé pour Laurent Wauquiez après sa mauvaise blague sur François Hollande.

Vendredi 28 octobre, le président par intérim des Républicains recevait le président du Sénat Gérard Larcher sur ses terres en Haute-Loire et il lui a lancé : "S’il arrive quelque chose à François Hollande, vous seriez le nouveau président de la République ce qui ne serait pas forcément une mauvaise affaire..."

Ça n’a pas du tout fait rire Gérard Larcher, ni le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, qui a réagi sur Twitter.

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