Dans les entreprises de la Tech en France, les patronnes sont de plus en plus nombreuses

Les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les entreprises de la tech. C'est le résultat d'une enquête, en partenariat avec franceinfo, baptisée "Invest in her", littéralement : "Investissez en elles". Enquête que l'on vous révèle à l'occasion de la journée internationale de la journée internationale du droit des femmes, ce mardi 8 mars. JFD (Journée de la Femme Digitale) s'engage, depuis une dizaine d'années en faveur d’une plus grande représentation des femmes dans les entreprises de technologie et de croissance.

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Des entreprises "à impact"

Cette enquête porte spécifiquement sur la représentation des co-fondatrices d’"entreprises à impact", dans la catégorie des jeunes-pousses en France, ce sont les structures qui optent dès leur création pour un engagement sociétal fort, utilisant l’économie comme levier pour développer un ancrage dans le social, la culture, l’éducation, et de plus en plus dans l’environnement.

Ce n’est pas un statut officiel, mais plus une volonté de prendre des initiatives au quotidien, loin de toute idée de profit. C’est un secteur à fort potentiel de développement qui attire de plus en plus d’investisseurs. L’argent drainé par ce type de structure a doublé depuis 2018 pour dépasser les 400 millions d’euros.

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Prépondérance des femmes

Près de 30% des jeunes-pousses à impact existantes aujourd’hui en France ont été fondées ou cofondées par des entrepreneures. Un chiffre supérieur à l’ensemble des start-ups tous secteurs confondus. 48% des structures du secteur de la consommation existantes aujourd’hui en France ont été cofondées par une femme, 45% dans l’éducation et la culture, 26% dans l’agriculture et l’alimentation.

Pour Delphine Rémy-Boutang, qui a fondé la Journée de la Femme Digitale, cela laisse entrevoir, à terme, une représentation plus grande des femmes au sein de la tech française. C’est surtout le signe d’un plus grand engagement féminin dans les filières scientifiques qui, on le sait, sont un des points noirs de la formation aujourd’hui en France.