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Voitures électriques de Renault produites en France : "Une stratégie pour recentrer", la marque "sur son pays d'origine", défend son directeur général Luca de Meo
Après le renouvellement de son alliance commerciale avec Nissan, Renault mise sur la production de voitures électriques en France. La marque compte doubler la production de véhicules électriques.
"Toute la stratégie de Renault doit être saluée comme une volonté de recentrer" la marque "sur son pays d'origine. On est là pour créer de la valeur, des emplois, pas pour les détruire", a déclaré lundi 6 février sur franceinfo, Luca de Meo, directeur général de Renault. Le constructeur français et Nissan ont renouvelé leurs "vœux de mariage" à Londres. Chaque constructeur aura 15% du capital de l'autre, une manière de solder l'héritage de Carlos Ghosn.
Renault va construire ses voitures électriques en France, des véhicules qui réclament moins de main-d'œuvre. Pour autant, il n'y aucun risque de supprimer des emplois dans l'Hexagone, selon Luca de Meo. "On est en train d'embaucher plutôt que de détruire. Il y a beaucoup de projets en France." Pour le directeur général de Renault, il s'agit là d'un choix "courageux", qui n'est pas "complètement évident", "un défi que les équipes sont en train de relever". "Il y a deux ans on produisait 450 000 voitures et on va peut-être en produire le double !"
Des voitures "moins chères à l'usage"
C'est une stratégie payante sur le long terme pour Renault et les consommateurs, car, selon Luca de Meo, "au début, à l'achat, les voitures électriques vont coûter plus cher et à l'usage, normalement, ça devrait coûter moins cher, cela va dépendre du prix de l'électricité". Renault "veut réduire l'impact des moyens de transport sur l'environnement, sur la qualité de l'air dans les villes et la voiture électrique est une bonne solution", détaille Luca de Meo.
Pour mener à bien tous ces projets, Renault a mis en place Ampère, la filiale électrique de la marque au Losange qui sera introduite en bourse. "Cela nous permettra de construire et d'avoir accès à du capital et de mettre beaucoup de substances dans le projet, souligne le dirigeant. Et cela nous permettra d'accélérer au-delà de 2026-2027", d'autant qu'"on est en train de réfléchir à la prochaine génération de produits d'Ampère, pour investir pour le futur".
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