Le chef de l’État, réélu, défend un nouveau projet de réforme des retraites. Il propose notamment, s’il obtient la majorité à l’Assemblée nationale, de supprimer les régimes spéciaux pour les nouveaux entrants, chez EDF par exemple. Invité éco de franceinfo, Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines-Énergie, annonce déjà qu’il s’y oppose : "Le régime spécial doit être maintenu"."Je peux vous dire que la fédération Mines-Énergie appellera les travailleurs à faire grève autant que possible pour s’opposer à cette réforme", avertit-il. Sébastien Menesplier défend un "régime excédentaire, autofinancé, et qui est un exemple pour tout le monde du travail". Le leader syndical estime que les entreprises du secteur pourront continuer à soutenir ce régime spécial, malgré les finances dégradées d’EDF : "Les industries électriques et gazières, ce n’est pas qu’EDF"."Notre régime spécial reconnaît la pénibilité, et permet d’anticiper les départs à la retraite à 57,5 ans."Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines-Energiesur franceinfo"On a réellement des métiers pénibles, insiste-t-il. Nous, on préfèrerait que le chef de l’État fasse une réforme pour tirer vers le haut le régime général". "C’est notre contrat de travail", poursuit-il, "qu’on soit jeune embauché ou ancien. On a l’habitude dans ce pays de tirer toujours les choses vers les bas. Pourquoi on ne réagirait pas de manière différente ?".