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Recrutement : "Leboncoin est plus efficace que Pôle emploi", selon Emeric Oudin, président du Centre des jeunes dirigeants

Reportée à plusieurs reprises en raison de la crise sanitaire, la nouvelle réforme de l'assurance-chômage entre en vigueur vendredi. Un nouveau mode de calcul de l’allocation versée aux demandeurs d’emploi sera appliqué. Les règles d'indemnisation sont durcies.

Article rédigé par franceinfo
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Emeric Oudin, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD), invité de franceinfo le 30 septembre 2021. (FRANCEINFO)

Les règles de l’assurance-chômage deviennent plus dures. À compter du vendredi 1er octobre, le mode de calcul de l’allocation change. Les syndicats et une centaine d'économistes dénoncent cette réforme. Invité éco de franceinfo jeudi 30 septembre,  Emeric Oudin, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD) espère de son côté un effet positif :  "Si l’on rétrécit l’assurance chômage, est-ce que des gens vont retourner plus facilement à l’emploi ? On peut le penser pour une certaine partie. Néanmoins, beaucoup d’autres facteurs entrent en ligne de compte". 

Selon Emeric Oudin, dont l’organisation réunit près de 6000 entreprises, les problèmes de recrutement sont massifs "Les professions de l’hôtellerie, de la restauration sont très concernées. Le BTP, les artisans aussi …" 

"70% de nos adhérents aujourd’hui ont des emplois vacants."

Emeric Oudin, président du CJD

sur franceinfo

Le dirigeant estime que le premier problème aujourd’hui est "la mise en relation avec les entreprises". Il met en cause "l’organisation de Pôle Emploi", tout en estimant que celle-ci "est en train de changer" mais en attendant il estime qu'aujourd’hui, "Leboncoin est plus efficace que Pôle emploi". Il identifie aussi un problème de formation. Plus largement, Emeric Oudin estime qu’il y a "une vraie question de désirabilité du travail".

"Il faut qu’on puisse faire rêver les futurs travailleurs."

Emeric Oudin

franceinfo

Quant au salaire, c’est un élément important, selon lui, mais "ce n’est pas le premier critère". Il observe que la "qualité de vie", prise globalement, est devenue un moteur essentiel.  

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