Cet article date de plus de deux ans.

Assurance-chômage : Pôle emploi met en place un plan de sécurité alors que la réforme entre en vigueur

Les agents vont être équipés de bracelets et de boîtiers d'alerte, révèle France Inter.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une agence Pole emploi (illustration). (NATACHA KADUR / FRANCE-BLEU LORRAINE NORD)

Pôle emploi met en place un "plan sécurité" face à de possibles agressions alors que la réforme de l'assurance-chômage entre en vigueur vendredi, révèle France Inter jeudi 30 septembre. En Île-de-France, des bracelets d’alerte et des boîtiers d'alerte en cas d’agression ou d’incivilités ont été commandés pour rassurer les agents.

>> Jeune diplômé, cadre, travailleur précaire… Voici ce que la réforme de l'assurance-chômage change pour vous

695 bracelets pour la région parisienne ont été commandés, indique une note interne, baptisée "plan d’action sécurité" que France Inter a pu consulter. Une centaine de boîtiers dotés d'une sirène multi-tonalité et d'un flash qui doit "permettre aux agents de pouvoir signaler une agression ou une incivilité" ont aussi été achetés. Les premières livraisons concernent la Seine-Saint-Denis, cette semaine. Ce sera Paris la semaine prochaine. La question de la généralisation des caméras de surveillance dans les agences de Pôle emploi a également été évoquée la semaine dernière par la direction, précise France Inter.

Les agents de Pôle emploi ont également reçu des explications, "des éléments de communication", pour être en mesure de répondre aux questions des allocataires. Les syndicats parlent d’une "usine à gaz" avec la mise en place de cette réforme dont le décret a été publié au Journal officiel et qui prévoit un nouveau mode de calcul qui se durcit à partir de ce vendredi. Les syndicats craignent que cette réforme pénalise financièrement les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité.

De son côté, la direction de Pôle emploi indique dans un communiqué que "des mesures ont été prises" à la suite du drame de Valence qui a coûté la vie à l’une de ses conseillères. Mais affirme que le plan de sécurité, décliné au niveau local par chaque région, "n'a rien à voir avec l'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance-chômage." Il vise à protéger aussi bien la sécurité des agents que celles des demandeurs d'emploi. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.