Nicolas Rousselet (Taxis G7) : "La concurrence a exigé d’améliorer le rapport qualité-prix"
Nicolas Rousselet, PDG du groupe Rousselet-Taxis G7, revient sur franceinfo lundi sur la concurrence entre les compagnies de taxis traditionelles et les VTC.
La guerre fait rage entre compagnies de taxis traditionnelles et groupes de VTC (Voitures de Transports avec chauffeur). La concurrence est de plus en plus vive et la bataille se mène désormais sur le service et le numérique. Est-ce que les compagnies traditionnelles de taxis sont menacées si elles ne réagissent pas ?
"Les compagnies traditionnelles et la communauté G7 ont réagi et cela s'est traduit dans les chiffres : plus 22% de demandes de courses l’année dernière", affirme le patron de la compagnie de taxis. "Quelle que soit la dureté de la concurrence, miser sur l’humain, la qualité et l’innovation, c’est de la croissance supplémentaire."
"L’objectif a été de monter en qualité"
"On a investi 10 millions d’euros pour avoir les meilleures applications", précise Nicolas Rousselet. "La culture de notre groupe est une forme de co-gestion." "Face à la bagarre féroce de la concurrence, l’objectif a été de monter en qualité. On retient les meilleurs chauffeurs en les associant aux processus de décisions."
La justice vient de requalifier en CDI les contrats qui vous lient à deux chauffeurs. Les juges ont estimé qu’il y avait un lien de subordination car vous imposez vos conditions. Quelles leçons tirez-vous de cet épisode ? Si d’autres chauffeurs font la même démarche, changerez-vous votre modèle économique ? "Il faut être en phase avec les chauffeurs. S’ils estimaient que le contrat entre la plateforme G7 et eux était déséquilibré, il fallait le bouger. C’est ce que nous avons fait...", déclare Nicolas Rousselet.
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