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Coronavirus : la CGT demande "des mesures exceptionnelles pour protéger les salariés"

Face au coronavirus, le gouvernement prévoit des "mesures d'urgence" pour soutenir l'économie. Mais Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, lui demande de mieux "prendre en compte la santé des salariés".

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, invité de franceinfo mercredi 11 mars 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Face au coronavirus, "on parle beaucoup des entreprises", estime Philippe Martinez qui demande mercredi 11 mars sur franceinfo une meilleure "prise en compte de la santé des salariés".

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"Dans beaucoup d’entreprises, aucune mesure n’est prise pour se protéger, des mesures d’hygiène… Au Louvre, il a fallu appliquer le droit de retrait pour que des mesures concrètes soient prises. Je pense aussi aux précaires, aux chômeurs, aux intermittents du spectacle", a-t-il expliqué. Le secrétaire général de la CGT s’inquiète en particulier pour les hôpitaux, très sollicités. Selon lui, "on est en pénurie de masque, même dans les hôpitaux."

"Il faut que des règles strictes soient observées"

Philippe Martinez demande donc "des mesures exceptionnelles pour protéger les salariés" : "Des entreprises recommandent aux salariés de prendre des journées de congés, mais les journées de congés, c’est pas la maladie ! Il faut que des règles strictes soient observées". Il demande aussi, dans les entreprises où les employés sont en contact avec le public, "plus de temps de pause", et interpelle les entreprises.

Attention à ce que ce problème majeur ne soit pas un prétexte, dans un certain nombre d’entreprises, pour procéder soit à du chômage technique, soit à du chômage tout court

Philippe Martinez

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Selon Philippe Martinez, "ce virus met plus en avant tous les problèmes de la société", en particulier pour les chômeurs. Comme la CFDT, le leader syndical demande au gouvernement "le retrait" des mesures concernant l’assurance-chômage qui doivent entrer en vigueur le 1er avril : "Ces mesures sont injustes. Elles vont pénaliser des centaines de milliers de chômeurs et de précaires". Philippe Martinez estime que la pandémie va fragiliser les demandeurs d’emploi, et que les nouvelles règles en vigueur risquent de les pénaliser encore davantage.

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