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Rachid Temal, numéro deux du PS : "Je suis pour qu'il y ait un collectif" à la tête du Parti socialiste

Le sénateur Rachid Temal, numéro deux et porte-parole du PS, était l'invité de Yaël Goosz à J-1 de l'élection d'une feuille de route par les militants socialistes.

Article rédigé par franceinfo, Yaël Goosz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Rachid Temal, sénateur socialiste du Val-d'Oise, invité de "L'Interview J-1". (FRANCEINFO)

Les socialistes votent leur feuille de route

Jeudi 28 septembre, les quelque 90 000 adhérents du PS pourront se prononcer sur "le calendrier et les modalités" de "la refondation" du PS, explique Rachid Temal, sénateur du Val-d'Oise, numéro deux et porte-parole du Parti socialiste, sur franceinfo mercredi. Il y aura notamment la question d'un "débat ouvert dans le pays" sur l'avenir de la gauche ou encore la tenue d'un congrès en février 2018. Pour remplacer Jean-Christophe Cambadélis, dont le mandat à la tête du PS s'achèvera samedi, Rachid Temal est "pour qu'il y ait un collectif".

Alors que les militants du parti Les Républicains sont majoritairement opposés à la tenue d'une nouvelle primaire pour les prochaines élections, le sénateur socialiste, lui, "reste persuadé que la primaire est une bonne chose", et rappelle qu'en 2011, la primaire "a fait gagner l'élection présidentielle". 

Budget 2018 : "Un bouclier fiscal puissance 10"

Après la présentation du premier budget du quinquennat Macron, mercredi matin, Rachid Temal estime qu'il s'agit "clairement [d']un budget de droite" et pointe notamment la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) : "C'est pire que ce que la droite avait pu imaginer [...] C'est un bouclier fiscal puissance 10".

Alstom, Nokia, STX : "Un laisser-faire industriel"

Au lendemain de l'annonce du mariage entre Alstom et Siemens, et alors que le gouvernement parle d'une "bonne nouvelle pour les salariés d'Alstom", Rachid Temal, lui, estime qu'"il n'y a pas de politique industrielle, il y a un laisser-faire industriel". Il y a, selon le sénateur socialiste, "une vraie inquiétude pour les salariés, mais aussi pour le savoir-faire industriel".

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