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"On a aujourd'hui tous les éléments pour qu'il y ait un printemps social", assure Ugo Bernalicis, député la France insoumise

Le député de la 2e circonscription du Nord est l'invité de "19h20 politique", au premier jour de la grève de la SNCF. Au-delà de la réforme du secteur ferroviaire, il voit "le ferment de luttes" pour "un beau mois de mai".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ugo Bernalicis, député La France insoumise du Nord. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"J'ai bon espoir que la contestation s'organise, se développe, se déploie, pour mettre en échec Emmanuel Macron et sa politique. On voit que ce n'est pas une politique d'intérêt général, c'est une politique d'intérêt particulier", a déclaré ce mardi sur franceinfo Ugo Bernalicis, député La France insoumise de la 2e circonscription du Nord, au premier jour de la grève à la SNCF.

"On a le ferment aujourd'hui, non pas de plein de luttes corporatistes, mais de luttes qui comportent chacune d'entre elle une part d'intérêt général, et c'est ça qui me fait dire qu'on a aujourd'hui tous les éléments pour qu'il y ait un printemps social. J'espère que le mois de mai sera un beau mois de mai", a-t-il insisté.

La "communication à deux balles" du gouvernement

Ugo Bernalicis ne "voit pas très bien l'opportunité de découper, de saucissonner la SNCF, si ce n'est pour que quelques-uns fassent de l'argent sur le rail". Il appelle le gouvernement à "mettre des milliards sur la table pour rénover le réseau ferroviaire", et espère "que le statut des cheminots sera maintenu, qu'on développera le nombre d'arrêts de trains dans les petites lignes". Fermer les lignes non rentables et dire "tant pis, les gens prendront la voiture, c'est un contresens historique", a estimé le député LFI.

Interrogé sur les arguments avancés par le gouvernement, il répond : "On est vraiment dans de la communication à deux balles, les cheminots ne s'y trompent pas, les citoyens et les citoyennes ne s'y trompent pas. J'espère qu'ils se mobiliseront pour défendre une idée, celle du service public. C'est ça qui fonde la République".

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