Paris "à la portée" de l'UMP?
Le vice-président délégué de l'UMP Luc Chatel, sur Canal+ : "Paris est à notre portée. C'est une vraie nouveauté. Paris est à notre portée parce que la majorité municipale est totalement affaiblie. On a un gouvernement qui en fait de trop. Il y a un vrai enjeu politique à Paris et un décrochage de la capitale au niveau international et Nathalie Nathalie Kosciusko-Morizet a vraiment un projet pour cela".
Paris, un enjeu national. Cela n'effraie pas la candidate socialiste pour la capitale, Anne Hidalgo : "Je n'ai peur de personne y compris de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il y a une bataille dans laquelle les Parisiens se prononceront sur les projets pour leur ville. Leader national ou pas, je ne souffre pas d'un manque de notoriété et je suis ancrée à Paris. Mon combat c'est Paris, pour Paris".
Des tensions en moins
Pas complètement. L'ancienne ministre Valérie Pécresse sur iTélé estime que son parti a encore du boulot en matière de démocratie interne : "On va tirer tous les enseignements de ce qui s'est passé mais je crois qu'il faut être attentif. On ne peut pas passer sous silence et novembre et aujourd'hui. Une primaire c'est là pour donner de l'élan à un candidat pas pour lui casser les jambes. On est passé près du précipice maintenant il faut qu'on arrive à départager les candidats de manière pacifique et c'est là-dessus qu'il faut que l'on travaille. Pour la présidentielle je reste convaincue que la primaire ouverte à tous les Français est la meilleure solution".
Et ces critiques visent bien sur Jean-François Copé, le président du parti. Laurent Wauquiez est lui aussi toujours aussi sévère : "Comment voulez-vous qu'un parti comme le nôtre puisse prétendre réformer le pays si il est incapable de se réformer lui-même. Comment est-ce que l'on peut être crédible sur notre message aux Français si on n'est même pas capable d'avoir un système démocratique et transparent ? Il faut que les Français se disent : voilà ce que l'UMP souhaite faire. C'est pour cela que je plaide pour ne pas mettre la poussière sous le tapis".
Jean-François Copé qualifie cela de commentaires et a décidé de ne pas ou de ne plus y répondre : "Qu'ici ou là, il y ait des commentaires c'est la vie, mais c'est tellement pas important. Ce qui compte c'est ce que nous proposons. Je ne ferai plus de politique politicienne. La seule chose qui m'importe c'est comment nous pouvons reconquérir le cœur des Français en parlant de ce qui les mobilise : l'emploi, le pouvoir d'achat et la sécurité".
Le plafonnement du quotient familial
Des réactions très attendues à droite; c'est un impôt supplémentaire sur les classes moyennes et les classes moyennes supérieures. A gauche dans le gouvernement, Dominique Bertinotti, la ministre de la Famille, et Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, étaient sur les plateaux pour défendre la décision prise.
Marisol Touraine a résumé d'une phrase sa position : "On ne peut pas imaginer que les efforts à consentir dans notre pays aujourd'hui c'est tout le monde sauf soi-même".
Marisol Touraine sur BFM TV qui annonce d'autres efforts à venir sur les retraites et pour les retraités.
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