Défilé divisé et affaire Guéant
Défilés syndicaux dispersés :
La CGT et la CFDT défilaient traditionnellement ensemble pour la fête du travail. Mais l'accord signé par les partenaires sociaux pour la réforme du temps de travail, transformé en loi sous l'impulsion du gouvernement, a eu raison de l'unité syndicale; ce que regrette la députée communiste et ancienne ministre Marie-Georges Buffet sur Europe 1 : "A l'origine de cette division, il y a la signature par un certain nombre de syndicats de l'accord ANI, dont on dit que c'est un accord pour sécuriser l'emploi. On voit bien que c'est un accord qui donne en fait des moyens de chantage aux patrons contre les salariés ".
Affaire Guéant :
Les affaires avérées ou présumées se succèdent. Présumée c'est le cas de celle qui touche Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur, chez qui les policiers ont trouvé en février 500.000 euros sur un compte et des factures payées en liquide. Vente de tableaux et primes de cabinet, explique l'intéressé. Le député Front national Gilbert Collard prend tout de même des précautions sur itélé. Il ne s'agit pas encore d'une nouvelle affaire Cahuzac : "Les deux affaires ne sont pas les mêmes. Cahuzac a avoué. Guéant pour l'instant, il donne des explications. peut-être dit-il vrai, peut-être ment-il. Ce qui est vrai c'est que la manière dont il s'est comporté a une odeur de suspicion grave ".
Ce qui interroge à gauche c'est cette question des primes de cabinet. Elles sont censées avoir été supprimées en 2002 sous Lionel Jospin. Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, s'en étonne sur notre antenne : "Il semble que ça se soit pas arrêté puisque Claude Guéant lui-même que ça avait continuer. c'est très étonnant parce que la décision de Lionel Jospin avait l'air définitive. Et à l'époque, les dirigeants de droite disaient qu'ils la respecteraient. donc il faut manifestement que la Justice aille plus loin pour y voir clair ".
Arrestation du jihadiste français Gilles le Guen :
Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian est revenu sur cette arrestation sur Europe 1. Pour l'instant, son avenir judiciaire reste flou : "Il avait combattu manifestement déjà dans les groupes jihadistes. Là il n'était pas au combat puisque la situation est à peu près stabilisée à Tombouctou. Mais c'est une dérive individuelle. Pour l'instant, on n'a pas de charge, mais le dossier va être instruit ".
Et le ministre de la Défense a également assuré qu'il serait attentif à ce que les forces spéciales de l'armée française ne pâtissent pas des économies annoncées dans le Livre blanc de la Défense.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.