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A quelques jours de l’élection, l’Europe fait débat

Le problème de l’Europe, c’est l’Europe, pour Bruno Leroux, président des députés socialistes. Gilbert Collard, le député Rassemblement Bleu Marine, ne veut lui pas garder grand-chose de cette Europe qu’il ne comprend pas.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

Le problème de l’Europe, c’est l’Europe ! C’est le raisonnement de Bruno Leroux, président des députés socialistes, sur LCI. "Le problème de l’Europe c’est l’Europe aujourd’hui. Je dis à ceux qui vont aller voter, votez pour l’Europe. Il y a trois choix : soit on ne veut plus d’Europe et on veut la déconstruire et à ce moment-là ceux qui votent Front national ont une raison, soit on dit que cela fonctionne bien et on va voter à droite, soit, il y a un candidat, Martin Schulz  qui incarne un changement européen. "

En finir avec l’Europe, c’est effectivement le programme du Front national. Gilbert Collard, le député Rassemblement Bleu Marine, invité mardi de France Info, ne veut pas garder grand-chose de cette Europe qu’il ne comprend pas. "Je suis un peu fatigué d’entendre ses experts qui nous donnent des leçons d’économie. Qu’est ce qu’on sait en réalité, vous, moi et les autres, du fonctionnement de l’Europe. "

"S’ils veulent sanctionner l’austérité, il faut sanctionner François Hollande"

A l’UMP, Luc Chatel appelle lui à envoyer un message à François Hollande. "L’austérité ne vient pas de l’Europe, mais de François Hollande. C’est cela qu’il faut expliquer aux Français dimanche. S’ils veulent sanctionner l’austérité, il faut sanctionner François Hollande. Il y a un message a envoyé à l’Europe, nous sommes européens mais nous voulons que l’Europe s’améliore, évolue, change, et deuxièmement, c’est un message au gouvernement actuel, vous avez adressez un carton jaune au moment des municipales, c’est le moment d’adresser un carton rouge. "

Autre sujet dans l’actualité politique, la bataille d’amendement engagé par l’UMP contre la loi famille. Luc Chatel, député et vice-président délégué de l’UMP, se défend de vouloir faire de l’obstruction. "L’UMP cherche l’apaisement sur de tels sujets et le gouvernement a tendance depuis le début du quinquennat à vouloir mettre de l’huile sur le feu sur un sujet qui est sensible et qui devait pouvoir permettre des débats dépassionnés. Il faut toujours se souvenir de l’origine de l’essence des textes. "

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