Les Belles histoires des Jeux : Nadia Comaneci, la "tornade" roumaine renverse le monde la gymnastique

Tous les jours durant ces fêtes de fin d'année et à sept mois de Paris 2024, notre historien Fabrice d'Almeida nous replonge dans la fabuleuse histoire de celles et ceux qui ont construit la légende des Jeux olympiques et paralympiques. Aujourd'hui : Nadia Comaneci aux Jeux de Montréal 1976.
Article rédigé par franceinfo, Fabrice d'Almeida
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La gymnaste roumaine Nadia Comaneci obtient à 7 reprises la note parfaite de 10 aux JO de Montréal 1976. (- / AFP)

Nadia Comaneci n'a pas encore 15 ans quand elle aborde ces Jeux olympiques d'été de Montréal en 1976. Elle vient de Roumanie, pays satellite de l'URSS et dirigé d'une main de fer par le dictateur Nicolae Ceaucescu.

On ne le sait pas encore mais c'est un véritable phénomène qui va révolutionner le monde de la gymnastique. À tous les agrès, Comaneci enchaîne les prestations exceptionnelles et obtient à sept reprises la note parfaite de 10. Elle est la première à réaliser cet exploit aux Jeux olympiques. La performance est tellement rare, que les tableaux d'affichage n'ont pas été prévus pour afficher cette note de 10 et indique 1.0.

Comaneci remporte la médaille d'or en gymnastique au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre, la médaille d'argent au classement par équipes, et enfin la médaille de bronze aux exercices au sol, montant ainsi sur cinq des six podiums possibles.

Comaneci est la star indiscutable des ces Jeux de Montréal. Quatre ans plus tard, aux JO de Moscou 1980, elle remporte deux nouveaux titres olympiques à la poutre et au sol, et une médaille d'argent au concours général.

Lea années qui suivent sont difficiles pour la jeune gymnaste, qui vit de plus en plus mal l'utilisation de son image par le régime de Nicolae Ceaucescu à des fins politiques. Elle fuit la Roumanie pour s'installer au Canada à la fin de l'année 1989, un mois avant la révolution roumaine 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.