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L'été des chefs. Maximilien Kuzniar : "Le bonheur procuré aux gens me rend heureux !"

À Boulogne-Billancourt, aux portes de Paris, voici une adresse qui ne désemplit pas. Son jeune chef Maximilien Kuzniar allie saveur, fraicheur et prix raisonnable.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Maximilien Kuzniar, chef du restaurant Mano, à Boulogne-Billancourt. (MANO)

Maximilien Kuzniar appartient à cette génération de chefs adeptes de la simplicité dans l’assiette. Mais attention, la créativité et l’audace font de cette simplicité une véritable fête pour les papilles. Son restaurant s’appelle Mano, tout un symbole pour le jeune homme qui a ouvert le lieu en pleine crise sanitaire, à un moment où l'on ne pouvait pas se serrer la main. Et bien sûr, ici, tout est fait main.

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Le chef ose des alliances inédites qui surprennent et ravissent, comme du cabillaud émietté avec céleri et café, ou des asperges avec de la joue de porc. Dans son parcours. Il a dirigé pendant plusieurs années les cuisines du restaurant de Juan Arbelaez à Boulogne, Plantxa. Il a aussi travaillé aux côtés de Sylvain Sendra ou de Jérôme Banctel.

"Le bonheur que tu procures aux gens fait de ce métier le plus beau du monde. Voir un sourire s'inscrire sur un visage me rend toujours heureux."

Maximilien Kuzniar

à franceinfo

Ambiance joyeuse, donc, à Mano, une inventivité de chaque instant pour Maximilien Kuzniar qui choisit ses produits avec exigence. Pour sa charcuterie, il fait confiance à Adrien Léonard, de la maison Montalet à Lacaune dans le Tarn. En ce tout début du mois de juillet, on trouve les toute dernières asperges, sauvages ou violettes, ainsi que des asperges blanches que Maximilien associe, dans l'émission, à la joue de porc de son producteur.

Le soir chez Mano, à Boulogne-Billancourt, Maximilien Kuzniar vous accueille pour un "petit kiff" en quatre temps, 51 euros, ou pour un "grand kiff" en sept temps, 69 euros.

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