L’Auto. Citroën is back avec sa DS7 Crossback
La DS 7 Crossback mise en valeur par Emmanuel Macron lors de son arrivée au pouvoir, en mai 2017 sur les Champs-Élysées, arrive sur le marché du luxe à la française.
Vous vous souvenez sans doute de la descente des Champs-Élysées par Emmanuel Macron le jour de son investiture, l'année dernière. Le chef de l’État se tenait debout, à l’arrière d’une toute nouvelle voiture française, à toit ouvrant, spécialement aménagée pour l'événement, une DS7 Crossback. Cette toute nouvelle DS arrive dans les concessions.
DS au rendez-vous du luxe et du grand confort
Si la DS4 passait, jusqu’à aujourd’hui, pour une Citroën "améliorée", cette DS7 franchit allègrement les codes du luxe et du confort pour venir jouer dans la cour des Audi ou autres Lexus.
C’est bien simple, pour son chef de produit, Laurent Petitfrère, cette DS7, véritable SUV premium, symbolise la quintessence technologique dont DS est aujourd’hui capable.
Et il est vrai que tout respire le luxe et le raffinement à bord de ce SUV Premium et familial en même temps. L’habillage de cuir tout d’abord, pas moins d’un mètre carré par véhicule, on trouve aussi du bois, au niveau de la planche de bord, ou bien encore de l’alcantara, voire du métal.
Ambiances "parisiennes" des plus colorées
Ajoutons les ambiances intérieures auxquelles les designers de la marque ont donné des noms de quartiers parisiens, "Bastille" pour l’entrée de gamme, Rivoli ou bien encore "Opéra" la plus luxueuse. Une déclinaison supplémentaire nommé "Faubourg" devrait faire son apparition l’an prochain à l’occasion de nouvelles motorisations.
A cet habitacle ultra design et spacieux à la fois, s’ajoutent des sièges qui ne se contentent pas de chauffer pouvant également masser ou ventiler si nécessaire par temps de fortes chaleurs. Des sièges dans lesquels on se sent bien et qui contribuent au grand confort de cette DS7.
Les qualités d’un véhicule grand luxe doté d’équipements sophistiqués
Impossible de décrire ici toutes les aides à la conduite que possède cette DS7 Crossback, notamment de son maintien dans les files et de son freinage automatique en présence d’autres véhicules, prémices de la voiture autonome.
Impossible également de s’attarder sur son large écran central ou bien encore de ses écrans situés derrière le volant permettant de faire le choix, personnel, des données que l’on souhaite y voir figurer…
On s’arrêtera seulement un instant sur son système avant-gardiste de vision nocturne à infrarouge permettant de détecter, la nuit, un obstacle, un piéton, un cycliste ou bien encore un animal, avant même de les avoir dans son champ visuel. Un dispositif avant-gardiste jusqu’ici réservé à Mercedes ou BMW, mais un dispositif seulement proposé en option à quand même 1250 euros…
Difficile de lui trouver des défauts
Rien à redire sur le modèle essayé (le Blue HDi 180 Automatique Grand Chic, Diesel, Inspiration "Opéra"), confort impressionnant, insonorisation parfaite et, pour couronner le tout, une tenue de route sans reproche.
Le (on ne sait plus s’il faut dire "le" ou "la"…) DS7 Crossback est actuellement proposé en deux motorisations, l’une essence et l’autre diesel (225 ch et 180 ch). Deux versions qui devraient se voir compléter, vraisemblablement l’an prochain, d’une version hybride rechargeable et de nouvelles versions essence et diesel.
Si l’on voulait vraiment lui chercher des poux dans la tête l’on pourrait dire que ce SUV Premium est presque un petit peu "too much" au niveau de la signature lumineuse ou bien de ses propositions de réglages qui, à défaut de réclamer un BAC plus 10, demandent du temps de maîtrise. D’aucuns lui reprocheront peut-être son poids, mais là c’est juste histoire de "chipoter"…
Au final, on comprend pourquoi le président de la République a tenu à mettre en avant ce porte drapeau du luxe français à plus de 40.000 euros il est vrai.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.