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Quentin Bataillon invité de "Touche pas à mon poste !" : "C'était une maladresse et je le regrette", reconnaît le député

Le président de la commission d'enquête sur les fréquences TNT est sous le feu des critiques pour avoir critiqué le présentateur de "Quotidien" dans l'émission de Cyril Hanouna sur C8. Il s'explique sur franceinfo.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 8 min
Le député Renaissance Quentin Bataillon, président de la commission d'enquête sur les fréquences télé, le 4 avril sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'était une maladresse et je le regrette", déclare jeudi 4 avril sur franceinfo le député Renaissance Quentin Bataillon, président de la commission d'enquête sur les fréquences TNT, après ses propos à l'égard de Yann Barthès tenus dans l'émision de Cyril Hanouna, mardi.

L'élu de la majorité présidentielle est sous le feu des critiques après être allé sur le plateau de "Touche pas à mon poste !" (TPMP) sur C8, au cours de laquelle il a critiqué le présentateur de Quotidien, Yann Barthès, trouvant qu'il avait eu "une attitude assez arrogante" lors de son audition par la commission d'enquête. Les deux présentateurs ont été auditionnés par Quentin Bataillon et sa commission dont les travaux doivent s'achever seulement début mai. 

"Ce n'était pas mon rôle"

"Nous étions de nombreux députés à trouver une forme de désinvolture" du présentateur de TMC et "j'ai émis effectivement une critique, une appréciation d'auditionné", reconnaît-il. "Était-ce une bonne idée de le faire sur le plateau de leurs principaux concurrents ? Non", tranche Quentin Bataillon, qui "assume" toutefois sa venue à "TPMP". "Je pense que c'était compliqué de le faire là-bas" dans cette émission "parce qu'effectivement, on voit bien qu'il y a un conflit très fort entre les deux émissions, que ce n'est pas mon rôle de le faire là-bas", poursuit-il. "Il y a une forme de quiproquo qui a grossi au fur et à mesure, qui a été utilisé dans un conflit entre deux chaînes, deux émissions auxquelles je n'appartiens pas et qui ne me concerne pas", fait-il saloir.


Toutefois, selon lui, sa position de président de la commission consacrée à l'attribution des fréquences TNT "n'est pas remise en question". "Est-ce que j'ai vraiment des leçons d'impartialité au vu de ce qu'on a vécu pendant les auditions à recevoir du rapporteur ? (…) Je ne pense pas", s'agace l'élu de la Loire. Mercredi, l'Insoumis Aurélien Saintoul, rapporteur de la commission a égratigné son président, pour qui cette "manœuvre de dénigrement constitue une faute". "Le rapport ce n'est pas moi qui vais l'écrire, mais le rapporteur, je n'ai aucune influence là-dessus", souligne-t-il.

"Je ne suis anti-personne et pour personne, je ne peux pas refuser certains plateaux."

Quentin Bataillon, député Renaissance

à franceinfo


Le sens de sa venue dans l'émission phare de C8 est pour faire "acte de pédagogie", abonde-t-il. "Mon travail, je l'ai fait, je le fais correctement en tant que président de la commission d'enquête et aujourd'hui, je suis dans un travail de pédagogie", affirme-t-il, assurant qu'il souhaitait répondre positivement à chaque invitation sur des plateaux télévisés pour "expliquer le rôle de cette commission d'enquête". "Ma présence sur le plateau, je l'assume", ajoute-t-il. Le député de 30 ans assure qu'il a contacté le groupe TF1 pour leur transmettre "des sentiments cordiaux, des explications". Quentin Bataillon l'assure, il ira "avec très grand plaisir" sur le plateau de Quotidien. "J'ai beaucoup de respect pour cette émission et je ferai attention dans mes futurs propos", conclut-il. À la suite de l'émission, Anne Hidalgo, maire de Paris, avait appelé mercredi à sa démission "sans délai".

Retrouvez cette interview en vidéo : 

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