France Info golf. La magie d’Augusta
C’est le seul parcours à accueillir chaque année un tournoi du grand chelem aux États-Unis. L’Augusta National Golf course, en Géorgie sera au centre de la planète golf à partir de jeudi.
C'est à Augusta, dans l'État de Géorgie aux États-Unis, que les meilleurs mondiaux vont tenter d’enfiler la mythique veste verte réservée au vainqueur du Masters, premier tournoi du grand chelem de la saison.
Un écrin de verdure créé sur une ancienne pépinière avec une multitude d’essences d’arbres, des fleurs. Des fairways au milieu d’un véritable jardin. Un cadre idyllique mais un parcours "casse-tête".
Nouvel arrivant sur le circuit européen cette année et auteur d’un début de saison remarquable, Romain Langasque a disputé le masters l’an dernier. "Mes meilleurs souvenirs golfiques sont là-bas", confie celui qui s’est classé 39e alors qu’il était encore amateur.
Un parcours très bien pensé
"J’ai passé le cut, mon quatrième tour avec moins cinq sur le retour, même moi je ne m’y attendais pas, mais voilà, c’est un endroit, une atmosphère, c’est un truc de malade. Après stratégiquement, il y a plein d’endroits où tu ne peux pas jouer trop offensif. C’est très 'Fair', très bien pensé avec des greens très pentus, donc il faut être très intelligent et jouer son jeu.'
Depuis 1934 les plus grands se sont imposés sur ce parcours manucuré autrefois fréquenté par le président américain Dwight Eisenhower. Tiger Woods, quatre fois, tout comme Arnold Palmer beaucoup plus tôt, Jack Nicklaus six fois, un record.
Mais nombreux sont aussi ceux qui ont sombré à l’image de Jordan Spieth dans "l’Amen Corner" alors qu’il filait vers un second succès consécutif il y a un an, Spieth qui fera partie des favoris avec le numéro 1 mondial Dustin Johnson vainqueur de trois tournois depuis février, dont deux étapes du championnat du monde.
Un personnage de jeu vidéo
"Dustin Johnson fait cette impression d’un personnage de jeu vidéo", explique Christophe Muniésa, le directeur technique national de la fédération française de golf. "Il est performant depuis le tee, le drive, tant il a amélioré son petit jeu, qui en fait un des meilleurs finisseurs, un des meilleurs putters du circuit dans sa maîtrise psychologique de la haute performance. Il donne l’impression d’être de marbre, de maîtriser ses émotions, et de savoir mettre un grand coup d’accélérateur lorsque c’est nécessaire. Il a un talent unique et il impressionne par toutes ses qualités."
Aucun français ne s’est qualifié cette année
Le nord irlandais Rory Mcilroy, Jordan Spieth, l’espagnol Jon Rahm, sont les autres prétendants pour succéder à Danny Willett. Des joueurs que l’on retrouvera sans doute lors de la prochaine Ryder Cup en France à Saint-Quentin-en-Yvelines dans 18 mois.
Notez qu’un processus de billetterie prioritaire pour l’événement ouvrira mi-septembre à destination des licenciés de la fédération française dans un premier temps. Au préalable et avant le 31 juillet, il leur faut toutefois se créer un compte sur le site internet Rydercup.com pour accéder à la billetterie en septembre. Les tarifs varieront de 45 à 175 euros.
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