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Martine Laroche-Joubert : "C'est un atout d'être une femme dans le grand reportage"

Beaucoup de femmes sont grands reporters aujourd'hui, mais Martine Laroche-Joubert fut l'une des premières dans les années 80.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Pour
Antenne 2 devenue France 2, elle a couvert les grands événements de la planète,
les guerres (Irak, Libye) comme les moments historiques (la libération de
Nelson Mandela en 1990).
Récemment, elle s'est illustrée pour être entrée
clandestinement en Syrie, afin de témoigner sur les manifestations populaires
et la répression du régime de Bachar el Assad.

Martine Laroche-Joubert n'avait pas prévu de devenir grand reporter. "C'est venu petit à petit et c'est finalement des situations qui sont tellement intéressantes, passionnantes, où tout se joue sur une question de vie et de mort, que l'appel vers ce genre de reportage est très très fort."

A ces débuts, les femmes étaient peu nombreuses dans son métier. Mais pour Martine Laroche-Joubert "c'est un atout d'être une femme dans le grand reportage. Même dans les pays difficiles." Il est plus facile de faire des reportages de l'autre côté de la barrière, du côté des hommes mais aussi du côté des femmes. Le regard porté par les gens sur une équipe avec une femme est plus confiant.

Martine Laroche-Joubert va repartir très prochainement en Afghanistan.

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