"On a vu Duplantis battre le record du monde", raconte un spectateur fasciné par l'exploit du perchiste

Jean-Domnin, qui vit à Mayotte, est présent à Paris pour les Jeux. Il a été conquis par la fluidité du sportif suédois qui a remporté un deuxième titre olympique d’affilée et s’est offert un neuvième record du monde, grâce à un saut à 6,25 m.
Article rédigé par Béatrice Dugué
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le perchiste Armand Duplantis lors de la finale du saut à la perche des Jeux de Paris, au Bourget, le 5 août 2024. (GREGORY LENORMAND - DPPI MEDIA / AFP)

"On a vu Duplantis battre le record du monde. Il l'a battu au troisième essai et il l'a fait de manière complètement fluide", apprécie Jean-Domnin. Il vit à Mayotte, il est venu à Paris cette semaine pour assister aux Jeux et il a eu la chance d'être là pour vivre un exploit sportif, comme celui du suédois Armand Duplantis, alias "Mondo". Le phénomène suédois du saut à la perche a tenu son rang d'ultrafavori en conservant l'or olympique, une performance déjà rarissime, et en portant son record du monde à 6,25 m aux Jeux de Paris lundi 5 août au Stade de France.

"Il n'y avait aucune hésitation. Il n'allait pas plus vite, il n'allait pas plus fort. C'est juste qu'il y est allé", raconte Jean-Domnin. "Peut-être parce que c'était le dernier essai, sans se poser de questions. Et il a passé les 6,25m comme ça", explique le Mahorais qui était bien placé pour admirer le sportif : "On était juste dans l'axe et donc on l'a vu monter tout droit, tout propre". Selon lui, "c'était au moment de l'impulsion que le saut était déjà réussi" et c'est ça "qui était extraordinaire".

"Ça donne un sens à ce qu'on fait"

Ce que Jean-Domnin retient, c'est ce moment particulier, celui où le sportif ne se pose plus de questions, le fait "d'être en accord pleinement avec tout ce qu'on a fait avant et puis on arrive sur le moment et on a juste à le faire", explique-t-il. Un sentiment qu'il éprouve dans la vie de tous les jours : "même dans des choses très simples de la vie ou dans la relation aux autres", dit-il. "Je suis chef d'entreprise, il y a des moments, par exemple, on peut avoir un échange difficile avec un employé ou avec un partenaire et puis tout d'un coup, on va sentir les mots et les attitudes, et puis aussi des fois les renoncements. Par exemple, dans une négociation, je vais renoncer à ça, et puis ça passe tout seul, ça donne un sens à ce qu'on fait", explique Jean-Domnin.

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