#MeTooPolitique : le féminisme se cherche une place dans la présidentielle de 2022
Les questions de genre et de lutte contre le sexisme vont-elles être des déterminants de l’élection présidentielle ?
Les femmes comptent se faire entendre pendant cette campagne de l'élection présidentielle de 2022 : 285 femmes engagées en politique, en grande majorité de gauche, ont signé une tribune lundi 15 novembre dans Le Monde intitulée "Pour un #MeToo politique : les agresseurs sexuels n'ont pas leur place aux élections de 2022". Le texte, signé par des femmes politiques de renom comme Sandrine Rousseau (EELV), Laurence Rossignol (PS) ou Danièle Obono (LFI), relève notamment que "trois candidats ou potentiellement candidats à l'Elysée sont déjà cités dans de nombreux témoignages d'agressions sexuelles". Sans se prononcer sur leur culpabilité, les signataires estiment que le maintien de leurs candidatures malgré ces accusations illustre "à quel point la condition des femmes et des victimes leur est indifférente".
La question de la femme surgit aussi à droite, avec notamment la candidature de Valérie Pécresse, mais aussi du côté du Rassemblement national Marine Le Pen face aux propos du polémiste d'extrême droite Éric Zemmour envers les femmes.
Dans cet épisode également, les intentions de vote chez les électrices avec Jean-Jérôme Bertolus. Focus aussi sur les postes occupés par les femmes dans les équipes de campagne. Enfin, les femmes et le pouvoir politique : où en est-on sur la planète ? Avec Claude Guibal, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France, nous faisons le point sur les cheffes d'État ou cheffes de gouvernement qui n'ont jamais été aussi nombreuses. Mais on part de loin car sur 197 pays dans le monde, 21 seulement sont dirigés par des femmes.
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