Paris 2024 : avec humour, Montréal regrette l'absence du passage de la flamme olympique dans la métropole canadienne

La ville de Montréal se montre un peu boudeuse… et même carrément vexée de pas figurer sur le parcours de la flamme olympique. Quelle est cette drôle de vidéo qui circule pour réclamer d'être ajoutée sur la liste ?
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Une vidéo et un site internet humoristiques n’ont en réalité d’autre but que de rappeler les atouts d'une ville touristique à visiter. (Capture d'écran YoutTube "Tourisme Montréal")

Montréal, l’île entre les deux rapides, la ville où les courants se rencontrent, est connue pour être particulièrement sympathique. Elle est même classée parmi les 10 villes ayant la meilleure réputation au monde. Alors que 65 000 Français vivent sur son territoire, elle trouve assez agaçant, assez "tannant" comme on dit là-bas, de ne pas faire partie des villes choisies pour le passage de la flamme olympique.

Évidemment, elle ne conteste pas les choix des grottes de Lascaux, du château de Versailles, de Poitiers, d'Auxerre ou de Nanterre, mais comme le rappelle son office du tourisme dans une vidéo adressée directement au Comité olympique français, elle a tout de même été assez "surprise" d’avoir été oubliée. Au point qu’il existe désormais un site internet intitulé "laflammeàmontreal.com", sur lequel elle espère de nombreuses visites.

Opération de communication de l'office de tourisme

Cette vidéo et ce site internet très humoristiques n’ont en réalité d’autre but que celui de vous faire "tomber en amour", en vous présentant les plus beaux atouts de la ville : le Mont Royal, ses 280 hectares de parc, la rue Sainte-Catherine, l’oratoire Saint-Joseph... C'est en somme une très maligne opération de communication, et non pas un réel appel à ce que la flamme passe par Montréal. C’est une "joke".

D’ailleurs Montréal n'a rien à envier à Paris. Elle a aussi accueilli les Jeux olympiques d’été et est d’ailleurs la seule ville au Canada à avoir eu ce privilège, en 1976. Le relais de la flamme fut alors digne d’un film de science-fiction, puisque pour assurer son transfert entre Athènes et le Canada sans avoir à parcourir les 7 750 km qui séparent les deux points, les organisateurs eurent recours à un signal satellite émis depuis Athènes, par la flamme originelle, via un capteur de particules ionisées. C’est aussi ici, à Montréal, que pour la première fois, pour symboliser les communautés anglophones et francophones, le chaudron olympique fut allumé par deux personnes.

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