S'emmerder, c'est moins grave...
Après les propos fort discutés d'Emmanuel Macron, observons divers emplois dans la chanson du verbe "emmerder" sous forme passive, pronominale ou active.
"Tu m’emmerdes", c’est assez classique. Si quelqu’un décide d’emmerder un autre, cet autre dira : "tu m’emmerdes". Mais utiliser ce verbe à la voix passive, n’est pas exactement la même chose que l’employer sous une forme pronominale – "on s’emmerde, je m’emmerde", comme dans cette chanson de rock’n’roll passéiste de Mustang en 2009 qui emploie les deux formes.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Mustang, Je m'emmerde, 2009
Pierre Louki, Allô viens je m'emmerde, 1991
Georges Brassens, Misogynie à part, 1969
Louis Chedid, Chanson pour une emmerdeuse, 1981
Kaolin, Tu m'emmerdes, 2010
La Position du Tireur Couché, Ce que l'on peut s'emmerder, 2005
Les Ogres de Barback, Vous m'emmerdez, 2014
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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.
En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.
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