La chanson entre bouclettes et défrisage
Oui, nos artistes de la musique populaire expriment aussi leurs préférences quant aux cheveux lisses ou frisés, ce qui invite à réfléchir, alors que des scientifiques constatent une prévalence inquiétante du cancer de l'utérus chez les femmes utilisant des produits chimiques de défrisage.
"Pourvu qu’mes cheveux frisent et qu’mon ventre ne fasse pas d’plis". C’est un des plus grands succès de la chanteuse et comédienne Parisys, une blonde aux cheveux frisés, qui fit tourner bien des têtes dans les années 30.
Et ce pourrait être un hymne prophylactique puisqu’une étude, publiée dans la presse médicale la semaine dernière, révèle que les femmes ayant recours plus de quatre fois dans l’année à des produits chimiques de défrisage ont un risque deux fois plus élevé de développer un cancer de l'utérus que les autres.
Et quand Parisys chante "Pourvu qu’mes cheveux frisent et qu’mon ventre ne fasse pas d’plis", la France connaît une mode – ou tout au moins une valorisation – des cheveux bouclés, comme en témpoigne ce grand classique absolu de Maurice Chevalier.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Parisys, Pourvu que mes cheveux frisent, 1931
Maurice Chevalier, Valentine, 1925
Pills et Tabet, Pourquoi t'es-tu teinte Philaminte, 1933
Jil Caplan, Mes cheveux courts, 2004
Alain Souchon, On s'ramène les cheveux, 2019
Tété, Tes cheveux, 2012
Booba, Je me souviens, 2006
Tunisiano, Si on se disait tout, 2013
Erick Cosaque, Jan Pol Rabal Koto, 1992
Parisys, Pourvu que mes cheveux frisent, 1931
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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