Bernard Lavilliers est de Saint-Étienne. Même si l’on n’est pas un de ses fans, on ne peut ignorer qu’il vient du chef-lieu du département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Et sa chanson, publiée en 1975 sur l’album Le Stéphanois, fait référence à la mémoire industrielle de sa ville, encore très forte. La désindustrialisation n’a pas vraiment commencé et Manufrance, la Manufacture d’armes et de cycles de Saint-Étienne, connaît alors des premières difficultés que ne perçoivent encore que les experts. Et si l’on pense à un désastre économique, ce n’est pas la déconfiture de Manufrance – le dépôt de bilan arrivera en 1980 – mais le souvenir du charbon, dont l’exploitation s’est interrompue en 1973.Dans cet épisode de notre chronique Ces chansons qui font la France, vous entendez des extraits de :Bernard Lavilliers, Saint-Étienne, 1975Supporters de l'AS Saint-Étienne, Allez les Verts, 1977Supporters de l'AS Saint-Étienne, La Fête à Saint-Étienne, 1977Dalida, Mon Italie, 1984Calogero, Fondamental, 2017Mokobé, Wesh, 2015Carla Bruni, Chez Keith et Anita, 2013Les Raoul Volfoni, Saint-Étienne, 1999Bernard Lavilliers, Saint-Étienne, 1975Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter. De la rentrée des classes jusqu’au début des grandes vacances, nous nous retrouvons chaque samedi et chaque dimanche avec Ces chansons qui font l'actu, une exploration des liens entre notre patrimoine culturel populaire et les grands thèmes de l’actualité du moment.