Jacques Brel est bien utile pour nous faire comprendre la nuance entre la chanson classique et la chanson scandaleuse. Les Flamingants est parue en 1977 et il y a encore des Belges de langue flamande pour souffrir d’entendre leur communauté être résumée ainsi : "nazis pendant les guerres et catholiques entre elles".C’est d’une féroce violence polémique mais c’est aussi une œuvre d’art. Et, dans ce contexte, les propos que tient un artiste sur une religion, dans notre république, sont régis par le principe de la liberté d’expression, tempérée par des principes, non moins intangibles, de lutte contre le racisme ou l’antisémitisme.Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de : Jacques Brel, Les F…, 1977Ray Ventura et ses Collégiens, Ca vaut mieux que d'attraper la scarlatine, 1936Suzanne Dehelly, Ca vaut mieux que d'attraper la scarlatine, 1937Maurice Fanon, Si je n'ai pas l'argent, 1968113, Ouais gros, 1999Agnès Bihl, Quand on voit c'qu'on voit, 2009Mouloudji, Autoportrait, 1970Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter. Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France. En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson. Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.