Participez à la Journée nationale de la fleur française
Plus de 150 événements sont organisés partout en France, ce dimanche 17 septembre, pour la troisième édition de la Journée nationale de la Fleur Française. Avec au menu, visites de fermes florales, chasses aux bouquets, organisées dans les monuments historiques des villes d’Ollioules, Beaune, Angers, Laval, Grandville ou encore Strasbourg. Des ateliers d’art floral sont aussi proposés dans des musées comme à Bourgoin-Jallieu en Isère. Objectif : découvrir, célébrer et faire rayonner la fleur française locale et de saison.
Un événement créé en 2021, par le Collectif de la fleur française et ses 650 adhérents : grossistes, fleuristes et horticulteurs, à l’image de Félix Romain. Cet ancien ingénieur télécom a ouvert il y a 4 ans une ferme florale urbaine, à Vitry-sur-Seine, près de Paris.
"Il faut profiter de ce week-end, parce que c’est un bon moyen de découvrir des fermes florales qui sont en train d’éclore un peu partout en France. Or, ce ne sont pas des lieux que l’on peut souvent visiter, puisque nous sommes focalisés sur la production", commente le spécialiste.
"Et visiter ces fermes, au-delà de découvrir les fleurs, c’est vraiment aussi découvrir ce nouveau métier en train d’émerger de floriculteur ou floricultrice. Et donc, ça permet de comprendre aussi les difficultés qu’on peut rencontrer, et le quotidien de ces fleurs. On a l’impression qu'elles viennent comme ça, qu’on a juste à les cueillir et à les planter à la cuillère, mais non, c’est un suivi et une attention quotidienne."
Félix produit sans pesticide des fleurs coupées, à destination des fleuristes. Avec son équipe, il fait ses propres plants. Il part de la graine jusqu’au bouquet. Anémones, pivoines, renoncules, reines-marguerites, tout est cultivé en plein air. "
On travaille tout à la main, on n’est pas mécanisé." Le renouveau de la production des fleurs françaises s’oriente de plus en plus vers ces fermes florales, au modèle de culture moins intensif et plus varié. Pour redonner de l’élan à la filière, qui a perdu 50% de ses producteurs entre 2005 et 2015. Aujourd’hui, près de 85% des fleurs commercialisées en France sont importées de l’étranger.
"Et souvent les gens qui viennent visiter, découvrent des fleurs qu’ils ne connaissent pas, poursuit Félix Romain. Par exemple, des Ratibida columnifera, elles sont géométriques avec des pétales bordeaux brique, bordés de jaune avec un épi jaune qui fleurit."
"Ça sent un peu le doudou pour enfants non ?" Mathilde Bignon s’émerveille ce matin-là, devant les calendulas. Elle a ouvert deux boutiques à Paris (11e et 19e). Chez "Désirée" son enseigne, elle vend exclusivement des fleurs françaises, et se fournit en partie chez Félix.
"L’autre nom du Calendula, c’est le souci, et qui est très décorative en bouquet, et qui tient hyper bien. Et là, on a une petite couleur, un peu crème fraîche bien beurrée", note-t-elle. Ce dimanche, Mathilde organise notamment des chasses aux bouquets gratuites pilotées par les enfants.
EN PRATIQUE
Retrouvez le programme complet des manifestations sur le site collectifdelafleurfrançaise.com
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