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Quarante idées de business originales : Foodologic, un débouché pour les fruits et légumes dont personne ne voulait

Tout l'été Philippe Duport donne la parole à ceux qui se sont lancés dans des aventures inspirantes. Mercredi, Magali Duramé, qui a créé Foodologic, pour éviter que les légumes aux formes atypiques finissent à la poubelle.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des carottes et des courgettes aux formes particulières qui ne peuvent être mises en vente. Photo d'illustration. (CLAUDE PRIGENT / MAXPPP)

L'idée de Magali Duramé, qui travaillait dans la grande distribution et qui était très sensible à la question du gaspillage alimentaire, est toute simple. Foodologic c'est "une plateforme qui permet de mettre en relation des producteurs de fruits et légumes et des coopératives. On trouve des acheteurs de fruits et légumes hors calibre. Des nouveaux débouchés pour ses produits qui sont, sinon, invendus ou non récoltés."

Le concept de Foodologic, qui s'est lancée en Bretagne et qui commence à essaimer dans toute la France, Magali Duramé n'a pas eu à la chercher très loin... C'est une affaire de famille : "Ça a commencé déjà toute petite, que ce soit dans les habitudes familiales et aussi mon père qui travaillait dans l'agroalimentaire. Il revenait régulièrement avec tous les écarts de produits qui étaient impeccables mais qui avaient été sortis des chaînes de distribution... et donc on était amené à avoir les stocks comme ça à la maison." Foodologic s'est lancée juste avant le premier confinement.

Il faut aller solliciter les commerces, qui veulent bien mettre en vente ces fruits et légumes un peu particuliers. Avec la réouverture, le vent tourne, et il est favorable : "C'est vrai que ça s'est encore plus accéléré depuis  l'année dernière, un regard particulier aussi devant les produits français. On était là au bon moment et on continue de bénéficier de ce mouvement qui, on pense sincèrement, ne va que s'accentuer, notamment aussi sur la tendance du végétal où il y a une forte demande et pas assez de disponibilité en France", conclut Magali Duramé.

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