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Pourquoi les fayots s'épanouissent dans le monde de l'entreprise ?

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Les fayots ont déjà gâchés une partie de notre scolarité et ils nous poursuivent au boulot. Quand on demande aux salariés quels sont les collègues qui les énervent le plus, c'est l'hypocrite qui remporte la palme, suivi par le lèche-bottes, loin devant le fameux collègue qui sent mauvais. C'est sur cet énervement quotidien que surfe "Comment devenir un parfait fayot au bureau", un petit livre qui fait beaucoup parler de lui.

Philippe Duport

Radio France

Publié le 16/10/2013 09:05 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Le fayot nous agace. Et c'est sur cet énervement quotidien que surfe un petit livre qui fait beaucoup parler de lui. Ca s'appelle "Comment devenir un parfait fayot au bureau", paru aux éditions Leduc.s. Ca n'est pas un manuel. C'est écrit au deuxième, voire au huitième degré. Il est signé par un certain Benjamin Fabre, qui se présente comme "coach de carrière". En fait il ne s'appelle pas du tout Benjamin Fabre et n'est pas coach du tout. Il a été consultant dans un cabinet de conseil et de stratégie. Et désormais il écrit.

Son livre n'est un monument de cynisme qui entendrait conseiller aux
salariés de se comporter en fayot pour réussir... Même si la limite
entre le premier et le deuxième degré est parfois ténue et qu'il donne,
mine de rien, de vrais conseils qui tiennent la route dans le monde de
l'entreprise.

Les entreprises s'inquiètent pour leurs salariés parents

Oui, près de 60% des dirigeants et DRH pensent que l'articulation entre la vie professionnelle et la vie privée, c'est d'abord de la responsabilité de l'entreprise. Et près de 40% de ces DRH pensent que l'entreprise devrait proposer à ses salariés des places dans des crèches. Sur les places réservées par les entreprises dans des crèches, on n'en est qu'au début, puisque seulement 10.000 familles en bénéficient, mais ce sondage publiée par La Maison Bleue va peut-être donner des arguments aux salariés qui jonglent avec des réunions tard le soir et la présence qu'ils doivent à leurs enfants.