Les Compagnons du devoir : la formation imparable pour trouver du travail
Les compagnons du devoir et du tour de France. Une institution très ancienne - au minimum, ça remonte au quatorzième siècle - mais qui continue de former des milliers de jeunes chaque année. Des jeunes de dix-sept à vingt-cinq ans. 90% de ceux qui ont suivi la formation ont un travail. Ils organisent demain et samedi des journées portes ouvertes dans toute la France pour faire découvrir leurs formations. Quatre ou cinq ans de formation très pratique, sur le terrain, et puis bien sûr tout au long du fameux "tour de France".
C'est justement le choix qu'a fait Thibault. Il a 19 ans, un bac S sciences de l'ingénieur avec mention. Et pourtant il a décidé de devenir couvreur. Il prépare un CAP en un an et va entamer ensuite un " tour de France " qui le conduira aussi... à l'étranger.
Les compagnons du devoir, ça n'est pas seulement une association avec des rituels et des grades qui forme des tailleurs de pierre et des ébénistes. Parce que c'est un peu l'image, pas très moderne, que l'on conserve de cette association. Et elle n'est d'ailleurs pas totalement fausse parce que ces deux métiers, on peut en effet les apprendre chez les compagnons.
Mais pas que. Tous les métiers " en tension ", ceux de l'industrie en particulier, ceux qui constituent un casse-tête pour les recruteurs, des métiers qui font les beaux jours de l'aéronautique, du nucléaire, des énergies renouvelables. Tous ces métiers, on peut aussi s'y former par le compagnonnage. Electricien, chaudronnier dans l'industrie de pointe... des métiers dans lesquels le salaire et l'emploi ne sont pas un souci.
Parmi les clichés qui ont la peau dure, il y a aussi celui selon lequel on exerce au bas de l'échelle. Alors que ceux qui sont passés par ce cursus accèdent rapidement à des responsabilités et des fonctions d'encadrement, s'ils le souhaitent, affirme Jean-Luc Chabanne, des Compagnons du devoir.
Au centre du cursus de formation, il y a donc le fameux " Tour de France " des compagnons. C'est la base du compagnonnage, le principe même de cet apprentissage. Pendant cinq ans, le jeune va voyager en France et à l'étranger. Une première année dans une ville, et puis après des contrats de six mois, huit mois, dans des entreprises qui l'accueillent. De l'enseignement aussi, du perfectionnement. C'est quand même un style de vie particulier, en collectivité.
Il y a quatre mille place, il en manque deux mille. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils organisent des journées portes ouvertes à partir de demain et après-demain un peu partout en France.
Une application pour démissionner en un clic
Il y avait déjà une application pour quitter quelqu'un. Un choix de textos tout faits qui sont un peu le " je suis venu te dire que je m'en vais " 2.0. Il y a désormais " je démissionne parce que ". " I'm quiting because " en version originale. Ca n'existe d'ailleurs qu'en anglais. Trois messages seulement sont disponibles : "je démissionne parce que j'en ai marre du monde de l'entreprise", "je démissionne parce que je veux devenir riche" ou encore "parce que j'ai trouvé un nouveau boulot". Quit your job. C'est gratuit. Et ça ne vaut d'ailleurs pas beaucoup plus.
Mille postes disponibles chez Astérix
Le parc fête ses vingt-cinq ans et il va inaugurer une nouvelle attraction. Astérix annonce dès maintenant l'embauche de mille saisonniers. Serveur, cuisinier, hôte d'accueil, " personnage gaulois " ou vendeur... Point très positif : la méthode de recrutement. Le parc Astérix utilise la méthode de recrutement par simulation. Ca consiste à tester les aptitudes plutôt que de sélectionner sur CV. Le contact se trouve sur notre site : franceinfo.fr, rubrique actu, société et puis c'est mon boulot.
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