Ingénieurs en mégadonnées : le métier le plus demandé cette année

Il n’y a plus photo. Ils ont gagné. Les ingénieurs en informatique sont devenus LES professionnels les plus recherchés par les entreprises françaises en deux mille quatorze. Tout est en train de devenir numérique. Digital, pour reprendre le mot à la mode. C’est la grande révolution en cours. Et il faut bien des spécialistes pour mettre tout ça en musique.

Les grosses têtes à l'honneur

Comme on n’a pas vu le vent venir assez tôt, pas seulement en France d’ailleurs, on manque de grosses têtes capables de concevoir et de gérer des systèmes d’information ou des réseaux informatique.  Mais même dans cette catégorie issue des écoles d’ingénieurs, il y a la noblesse, le clergé, et le tiers-état. Sur le dessus du panier : les très rares professionnels du traitement des mégadonnées, les fameux « big data ». Si votre ado est bon en maths, vous pouvez lui conseiller sans risque de s’y intéresser.

On a besoin d’eux partout, mais surtout dans le commerce en ligne, dans la banque et dans l’assurance. Pourquoi ? Parce qu’ils savent transformer des millions de petites informations en or. Un exemple : les pages que vous allez consulter sur internet, les commentaires que vous postez sur les réseaux sociaux, les achats que vous faites, vos trajets, votre profil… tout ça, c’est pain béni pour des entreprises qui peuvent vous vendre des choses.

En sachant mieux qui vous êtes, elles peuvent aussi vous proposer des services ou des tarifs personnalisés.

120.000 euros par mois

Ceux qui mettent au point les systèmes  "d’aspiration" et de traduction de ces données sont très précieux pour les entreprises. Ils permettent de déceler les attentes du consommateur, de savoir où sont les nouveaux marchés. Et, oui, ils aident un peu Big Brother a être encore plus  "big".Leur salaire aussi grossit sans cesse. Un data analyst ou un data scientist confirmé peut espérer gagner… 120.000 euros par ans. Oui, 10.000 euros par mois.

Un peu en dessous, il y a une autre catégorie de métiers qui a encore pris du galon cette année, et qui va continuer à damer le pion aux autres l’année prochaine. Ce sont les spécialistes du stockage de ces données. C’est logique, on déborde sous les "datas", il faut bien les ranger quelque part. Les plus prisés sont les professionnels du « cloud computing », de l’informatique  "dans les nuages". Ils peuvent toucher jusqu’à dix mille euros de plus que leurs collègues informaticiens généralistes. Il y a donc de bons choix à faire quand on est encore à l’école…