C'est mon boulot. Quelle valeur pour les diplômes sur le marché du travail

Que valent les diplômes sur le marché du travail ? Une enquête qui vient de paraître montre très clairement que quelques années d'étude peuvent tout changer. Grands gagnants de ce classement, les étudiants qui sortent des écoles d'ingénieur.

Clairement, ça vaut le coup de rester à l'école un peu plus longtemps. Adzuna., un moteur de recherche d'emploi, a brassé 780 000 offres d'emploi pour voir quelle était la valeur monétaire des diplômes pour les recruteurs. Combien valaient les années d'études sur le marché du travail. Voici ce que ça donne : au cours de toute une vie professionnelle, un bac +5 va gagner 625 000 euros de plus qu'un bac +2. Le prix d'un bel appartement parisien. Si on regarde le salaire annuel, un bac +5 se verra offrir en moyenne 41 000 euros, contre 30 000 euros seulement pour le bac +2. Et l'écart continue de se creuser selon ce baromètre qui est réalisé pour la quatrième année consécutive.

Les écarts se creusent si l'on regarde les diplômes des grandes écoles

Si on continue de comparer avec les Bac +2, voici ce que ça donne. Un diplômé d'école d'ingénieur gagnera 800 000 euros de plus sur toute sa carrière qu'un Bac +2. Et un diplômé d'école de commerce 685 000 euros de plus. Il y a donc un net avantage aux ingénieurs. Evidemment, il y a les frais de scolarité. Combien de temps faut-il pour les rembourser ? 10 mois pour les écoles de commerce. Un peu plus d'un mois seulement pour les écoles d'ingénieur. Adzuna a calculé que, comme le coût du cursus était peu élevé pour les élèves ingénieurs, ils remportaient jusqu'à 170 fois leur mise au cours de la carrière. Ca vaut le coup de s'accrocher. À noter toutefois que pour la première année, l'ensemble des salaires proposés à ces jeunes diplômés régressent par rapport à l'année précédente.

En bref

Les différences de salaires hommes-femmes à l'hôpital : les femmes y touchent 20 % de moins que les hommes, mais c'est surtout parce qu'elles occupent des postes moins qualifiés dans la fonction publique hospitalière, selon l'Insee. À âge, statut et catégorie hiérarchique égaux, il reste quand même une différence : 3,4 %, qui ne s'explique pas.

L'empreinte écologique d'un salarié : travailler toute une journée devant un ordinateur, ce serait comme laisser la lumière allumée dans 80 pièces pourvues d'une ampoule à basse consommation. Ou encore à un trajet de neuf kilomètres en voiture. Ce sont les calculs fait par le WWF. Cette pollution serait dûe à la sollication des serveurs informatiques, gourmands en électricité, mais aussi à la fabrication des appareils électroniques et à l'impression de documents.