C'est mon boulot. Premier bilan pour l'opération "zéro chômeur de longue durée"
Il y a tout juste six mois était lancée l'opération "Territoires zéro chômeur de longue durée". L'idée : confier à des chômeurs des travaux utiles que personne n'accomplit, faute de rentabilité.
Il existe de nombreux travaux utiles, mais, faute de rentabilité, personne ne les accomplit, alors que de nombreux chômeurs longue durée sont prêts à s'engager. Afin de renverser cette tendance, dix territoires "Zéro chômeur de longue durée" ont démarré une expérimentation au mois de janvier dernier. Au total, 250 chômeurs ont été remis sur les rails de l'emploi. Ils pourraient être 2 000 à la fin de l'année.
Un vivier d'emplois
Le principe est simple. Un chômeur de longue durée coûte environ 20 000 euros à la collectivité, en allocation et en manque à gagner. Pourquoi ne pas rediriger ces aides vers des "entreprises à but d'emploi" qui embaucheraient ces chômeurs pour leur faire faire des travaux utiles ? Le dispositif prend garde à ne pas concurrencer des activités artisanales classiques, en se glissant dans "l'économie intersticielle", là où il y a des besoins que l'économie de marché ne peut pas satisfaire.
Du concret dans la campagne des Deux-Sèvres
Depuis quelques mois, les habitants des alentours de Mauléon, dans les Deux-Sèvres, apprécient d'avoir du pain frais le matin. Un camionnette fait la tournée pour le boulanger du coin. Il ne disposait ni du temps nécessaire pour le faire, ni du budget pour employer quelqu'un. C'est là qu'intervient l'opération "zéro chômeur de longue durée". L'exemple relève même du cas de figure parfait : un besoin local qui ne peut pas être couvert par l'économie classique et des demandeurs d'emploi prêts à relever le défi. Les chômeurs de longue durée, qui sont maintenant des chauffeurs-livreurs, sont embauchés par une "entreprise à but d'emploi", en CDI et rémunérés au smic. L'entreprise vend ses services au boulanger mais à un prix défiant toute concurrence.
Un dispositif appelé à s'étendre
De nombreuses activités peuvent entrer dans le cadre du dispositif : du jardinage, du maraîchage, de la livraison, du lavage de drap pour un gîte rural. Il peut aussi bien s'agir de la coupe, du ramassage et de la livraison de bois, comme dans la Nièvre ou de cours de danse indienne donnés à Villeurbanne. En fait, tout dépend de ce que les chômeurs peuvent ou veulent faire, puisque l'on part de leurs compétences. L'expérience va durer cinq ans. Elle pourrait être étendue à d'autres territoires et pourquoi pas, généralisée à toute la France.
En bref
Quatre salariés sur cinq ne sont pas satisfaits de leur éclairage au travail. Les causes de mécontentement sont dans l’ordre, l’incapacité à contrôler la lumière soi-même, une source d’éclairage artificiel trop lumineuse et l’éblouissement du soleil. Le résultat, c’est qu’un salarié sur deux se plaint de fatigue oculaire ou d’irritation des yeux, selon cette étude réalisée par Lutron.
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