C'est mon boulot. La radio d'entreprise donne la parole aux salariés
C’est aujourd’hui la Journée mondiale de la radio. Elle est célébrée par l’Unesco et toutes les radios du monde sont invitées à marquer cette occasion. En entreprise aussi d’ailleurs la radio est en pleine progression.
La radio est de plus en plus commune dans les entreprises. La scène se passe dans un atelier d’une grande chaîne de réparateurs de pare-brises. Un poste de radio flambant neuf, aux allures de valise à outils chromée diffuse de la musique. Les ouvriers n’écoutent pas la FM, mais la radio maison. Il existe deux stations, une plus musique française, une plus internationale. Pas de pub. Et des infos maison. Pas "Radio patron", mais plutôt "Radio compagnons" pour ces passionnés de mécanique et de sports auto. Des essais, des dédicaces, des conseils, des petites annonces. Résultat : en quelques mois, la radio d’entreprise a conquis 93% de parts de marché. Les classiques de la FM ont été délaissées. Et pourtant les managers ont l’interdiction formelle de pousser à la consommation
La parole donnée aux salariés
Pour s’imposer, elle doit donner la parole aux salariés. C’est par exemple, dans une chaîne d’hypermarchés, un trombinoscope avec du son, une interview de chacun qui parle de son métier. C’est le leader mondial des cosmétiques qui diffuse des concerts joués par ses salariés. C’est un groupe d’assurances qui diffuse des portraits de collaborateurs. Des formats de cinq à sept minutes où alternent infos sur le groupe, sur les marques, des actualités liées au marché, au business ou à la législation. À chaque fois, il s’agit de booster le sentiment d’appartenance, de créer du lien. Ça marche très bien pour des entreprises où tout le monde est sans arrêt sur le terrain. Comme chez les visiteurs médicaux, par exemple.
Il est assez rare qu'elle soit diffusée via un classique poste de radio. Le plus souvent c’est sur l’intranet. On trouve un player pour écouter quand on veut, au bureau. Certaines sociétés fournissent des écouteurs et envoient une notification pour signaler qu’une nouvelle émission est prête à écouter. Et ce qui se développe, ce sont les applications téléchargeables sur le mobile. Pour rester en lien avec l’entreprise où que l’on soit. C’est plus simple à consulter qu’une magazine papier, mais ça peut aussi être vu comme un peu plus envahissant, un fil à la patte permanent…
En bref
Le travail dissimulé est plutôt bien toléré par les Français. Près d’un tiers des personnes interrogées par le Credoc considèrent que le travail au noir est "acceptable" et 39 % des sondés reconnaissent avoir travaillé de manière dissimulée au cours du mois dernier.
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