Cet article date de plus d'un an.

C'est mon boulot, en route vers la transition écologique : des produits de beauté à partir de plantes poussées en France

Tout l'été, dans "C'est mon boulot", des portraits d'entreprises qui s'engagent dans la transition écologique. Mardi 4 juillet, le portrait de Marion Weber, qui a lancé avec sa mère Laurence, une marque de cosmétique dont tous les produits sont fabriqués en France.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Une femme applique une crème sur sa main. (DAVID LAURENS / MAXPPP)

Marion Weber a la petite trentaine. Après une école de commerce et des premiers boulots ennuyeux, dit-elle, c'est avec sa mère, ingénieure agronome, que l'idée naît : elles lancent Oden. "C'est une marque de cosmétiques naturels dont toutes les plantes sont cultivées en France. On travaille aujourd'hui avec plus de 60 agriculteurs français répartis dans toutes les régions de France et on valorise plus de 60 plantes françaises", déclare Marion Weber, telles que l'onagre, la bourrache, la fleur d'oranger, la rose de Damas, et la plus rare œillette.

> C'est mon boulot, en route vers la transition écologique : une appli qui incite les gens à marcher davantage

Pour cela, il a fallu convaincre les agriculteurs de sortir de la monoculture et de produire ses plantes rares. Les produits sont évidemment plus chers que ceux qui proviennent de l'importation. Mais l'entreprise fait 50 à 100% de croissance chaque année.

D'ici quelques années, il n'y aura pas assez de matières premières en France pour soutenir le développement de la société. Il faut déjà écrire la page suivante. "On prépare déjà le futur, c'est-à-dire qu'il y a déjà beaucoup de jeunes agriculteurs qui mettent les mains dans la terre et qui se mettent à cultiver de l'onagre, de la bourrache. Des jeunes agriculteurs relancent la culture de la fleur d'oranger, d'autres relancent la culture de l'amende dans les Cévennes. On les aide à se lancer", conclut Marion Weber.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.