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"L'assiette" d'Elizabeth II

C’est mon assiette traverse la Manche pour tenter de connaître les petits plaisirs gourmands de la reine d’Angleterre.

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Elisabeth II au dîner officiel à l'Élysée, en 2014, aux côtés du président Hollande. (ERIC FEFERBERG / POOL / AFP)

Regardons d’abord ce qu’Elizabeth II ne mangeait jamais. Soit parce qu’elle n’aimait pas, soit en raison d’une interdiction par le protocole. L’ail ou l’oignon – et on comprend pourquoi – sont, par exemple, bannis de tous les repas servis à Buckingham. Il était impossible aussi pour la reine de partager un plateau de fruits de mer ou de crustacés, et ce, afin d’éviter tout risque d’intoxication alimentaire.

Pas de viande crue non plus, ni de plat épicé, mais Elizabeth II appréciait en revanche la viande cuite à point. Ainsi le bœuf Wellington, tradition anglaise mais plat en croûte, pouvait-il être à son goût ? Pas sûr, tant la souveraine limitait sa consommation d’amidon : elle mangeait peu de pain, et toujours sans la croûte.

Quatre repas marquaient sa journée. Le petit déjeuner avec du thé (Earl Grey ou Darjeeling) accompagné de céréales ou de yaourt, parfois d’œufs brouillés.Le déjeuner était léger. Un Tea time coupait l’après-midi. Et le dîner, lui, était plus solide avec une entrée de poisson suivi, souvent, de gibier.

Son péché mignon : le chocolat noir

Et puis bien sûr, ses obligations diplomatiques ont amené Elizabeth II à s’asseoir aux plus grandes tables du monde. L'une des première fois, ce fut en France en 1957. Guillaume Gomez, l’ancien chef de l’Élysée, l’a raconté dans son livre À la table des présidents :

"Un menu servi par René Coty à la toute jeune reine d'Angleterre, c'était son premier voyage officiel à Paris. Elle est le chef d'État qui a été reçu le plus souvent à l'Élysée et qui a connu tous les présidents depuis René Coty."

Durant les réceptions officielles, la reine Elizabeth ne dédaignait pas un verre de bon vin. Quant à son péché mignon, on le connaît grâce aux confidences de ses cuisiniers personnels, et il est assez banal : le chocolat, le plus noir possible, dont elle raffolait en tarte.

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