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C'est ma santé. Dépistage Covid : mode d'emploi

On parle aujourd'hui du pass sanitaire avec Géraldine Zamansky, journaliste au magazine de la santé sur France 5. Pour les non-vaccinés il faut encore réaliser des tests. 

Article rédigé par franceinfo - Géraldine Zamansky
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le test antigénique a un peu plus de mal que le PCR à détecter un malade qui n’a aucun symptôme. (Illustration) (VLADIMIR VLADIMIROV / E+ / GETTY IMAGES)

Cette période de rentrée comprend une nouveauté pour les non-vaccinés qui auraient échappé à la question du pass sanitaire pendant leurs vacances. Ils en ont désormais besoin pour aller au cinéma ou rendre visite à un proche, hospitalisé par exemple. Explications et décryptage avec Géraldine Zamansky, journaliste au magazine de la santé sur France 5.

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Géraldine ZamanskyL’option "historique", c’est le test PCR, exigé pour certains voyages. Son résultat doit être rendu en moins de 8 heures. Sinon, un conseil, changez de laboratoire. Pour aller bien plus vite, il y a le test antigénique. Comme pour le PCR, un coton tige est glissé tout au fond du nez. Mais avec ici un résultat en 15 à 30 minutes.

S’il est positif, fin des projets de sortie et isolement. S’il est négatif, vous avez votre pass pour 72 heures. Mais attention, ce test a un peu plus de mal que le PCR à détecter un malade qui n’a aucun symptôme. Alors ne vous sentez pas trop hors de danger. Et gardez surtout le masque avec des personnes fragiles. Même vaccinées, elles ne sont pas protégées à 100% contre le virus.

Et on risque plus d’être "faussement négatif" si on choisit mal son lieu de test ?

Des amis vous ont peut-être raconté qu’ils avaient eu leur résultat négatif en moins de 10 minutes à l’entrée d’une boîte de nuit ? Malheureusement, ce n’est pas une bonne nouvelle. Surtout, là encore, s’ils sont en pleine forme. Car cela peut signifier qu’ils ont une petite quantité de virus, au tout début de l’infection par exemple. Et il faut alors au contraire plus de temps pour la détecter. On peut aussi se méfier du résultat de ceux qui n’ont "rien senti". Désolée, mais pour avoir toutes les chances de trouver le virus, ce prélèvement doit être un peu désagréable. Votre "testeur" doit aller assez loin...

Et c’est un peu le même problème pour l’autotest ?

Exactement, l’autotest antigénique supervisé par une personne accréditée peut aussi apporter le pass sanitaire. Mais à condition de ne pas rester trop près du bord des narines. En résumé, la question du prélèvement n’est pas anodine. C’est pour ça que seuls certains professionnels ayant reçu une formation peuvent les faire. Il faut par exemple se méfier de certaines "tentes" de dépistage qui ne sont associées à aucune pharmacie ou laboratoire d’analyse à proximité. Face à leur multiplication, les autorités sanitaires commencent d’ailleurs à renforcer les contrôles.

Et pour ceux qui s’inquiètent de l’alerte sur un logiciel non-sécurisé de transmission des données, ils peuvent aller vérifier auprès de leur pharmacie s’ils risquent d’être concernés.

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