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Le come back du Kid, le retour de Jules

Que la jeunesse se réjouisse ! Cette rentrée BD marque le retour de deux personnages phares de bandes dessinées destinées (d’abord) aux enfants: Kid Paddle et Jules. Et Arthur de Pins nous livre la suite de "Zombillenium".
Article rédigé par Jean-Christophe Ogier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
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Sous sa casquette verte, les oreilles en choux-fleurs, l’air affolé, Kid Paddle sue à grosses gouttes. L’album a pour titre « Panik room », mais ceux qui connaissent le Kid se doutent que ce ne sont pas quelques affreux ou une armée de martiens qui pourraient faire peur au garnement. Il adore le gore. Non, regardez bien, derrière notre héros : ce papier peint rose qui affiche tout plein de mignons petits chats… Quelle horreur!… A coup sûr, la « Panik room », c’est la chambre de la petite sœur.
Cela fait presque 20 ans que Midam invente et dessine les gags de son personnage fétiche à l’imagination débridée. Midam a vendu quelques six millions d’albums de Kid Paddle, mais cette nouveauté fait figure d’épreuve. Il y a quelques mois, l’auteur belge a monté sa propre structure éditoriale. Arrivera-t-il à faire mieux qu’avec les éditions Dupuis dont il a claqué la porte ?
L’ambition est clairement exprimée. Le tome 12 de Kid Paddle a été tiré à 430 000 exemplaires avec une mise en place de 360 000 albums. Et cet automne nous verrons le Kid partout: dans les vitrines des librairies, sur les trousses et les cartables, dans les pages des magazines télé.
_ « Panik room » est édité par Mad Fabrik.

Jules et ses aventures épatantes sont aussi de retour. Enfin ! Il y a cinq ans déjà que paraissait « La question du père ». Voici, pour commencer l’année scolaire, « Un plan sur la comète ». Emile Bravo, le créateur de Jules, n’aime rien tant que proposer à ses jeunes lecteurs de réfléchir en s’amusant. Ici l’on parle de clonage, d’écologie, de voyage interstellaire. « Les épatantes aventures de Jules » réussissent aussi le mariage de l’esprit Spirou, humour et légèreté, et de l’influence Tintin pour la ligne claire, graphique et narrative.
Tradition et modernité : « Un plan sur la comète », Emile Bravo aux éditions Dargaud.

_ Enfin, plus moderne qu’Arthur de Pins, tu meurs ! Virtuose du dessin, scénariste inspiré, le jeune maestro de la palette graphique signe en cette rentrée BD le deuxième tome de « Zombillenium », soit la vie dans un parc d’attractions tenu par une théorie de morts vivants et autres sorcières. C’est aussi sérieux qu’hilarant. Titre de l’épisode : « Ressources humaines », aux éditions Dupuis.
Arthur de Pins est ce week-end l’invité d’honneur de Normandiebulle, à Darnétal et dans toute la Haute-Normandie.

Un rappel : au moment où la planète entière se retourne sur les attentats qui il y a dix ans frappaient les Etats-Unis au cœur… Radio France et Casterman publient « 12 septembre, l’Amérique d’après ».
Par delà l’océan, des artistes, des journalistes, des personnalités de premier plan dialoguent, parmi lesquels les auteurs de bande dessinée Miles Hyman, Art Spiegelman, Lorenzo Mattotti, Joe Sacco, Munoz et Sampayo, et les dessinateurs Jul et Plantu.
_ « 12 septembre, l’Amérique d’après », sous une couverture d’Enki Bilal, une coédition Radio France / Casterman.

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